L’iban : le cessez-le-feu entre le Hezbollah et les occupants sionistes est acté

Le cessez-le-feu entre le Hezbollah et les occupants sionistes, négocié sous l’égide des États-Unis et de la France, est entré en vigueur mercredi matin 27 novembre 2024, à 4 heures (heure libanaise). Cette trêve durera soixante jours et vise à devenir permanente.

L’annonce de l’accord a été faite par le président américain Joe Biden, qui a confirmé dans la soirée de mardi que les deux parties s’étaient mises d’accord pour un cessez-le-feu. Cette déclaration a été suivie de nombreuses réactions internationales saluant cet accord. L’ONU a exprimé sa satisfaction, tout en soulignant qu’il nécessitait « beaucoup de travail » pour assurer sa durabilité.

Dans un communiqué conjoint avec le président français Emmanuel Macron, Biden a annoncé que les États-Unis et la France collaboreraient pour renforcer les forces armées libanaises et soutenir l’économie du pays. Le communiqué a précisé que ce cessez-le-feu devait créer les conditions nécessaires pour ramener le calme au Liban.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a souligné, lors d’un entretien téléphonique avec Biden, que cet accord constituait une étape cruciale vers la restauration de la paix et de la stabilité au Liban, ainsi que pour le retour des déplacés dans leurs villages et villes.

Mikati a également exprimé sa gratitude pour les efforts conjoints des États-Unis et de la France pour parvenir à cet accord. Il a réitéré l’engagement du gouvernement libanais à mettre en œuvre la résolution 1701 de l’ONU, à renforcer la présence de l’armée libanaise dans le sud du pays et à coopérer avec la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban).

Il a enfin demandé à l’occupant sioniste de respecter pleinement l’accord de cessez-le-feu et de se retirer des zones occupées, tout en appliquant intégralement la résolution 1701.

Les autorités libanaises font état de plus de 3 800 victimes depuis octobre 2023, dont la majorité sont survenues au cours des deux derniers mois. Les violences ont également provoqué le déplacement de près de 900 000 personnes, selon l’ONU.

Ce cessez-le-feu fait suite à plus d’un an de combats transfrontaliers et à deux mois de guerre ouverte entre l’armée des occupants sionistes et le Hezbollah.