Les élections législatives ont eu lieu dimanche 15 mai, dans un pays miné par la pire crise socio-économique de son histoire imputée par une grande partie de la population, des organisations internationales et pays étrangers à la corruption et l’inertie de la classe dirigeante, inchangée depuis des décennies.
Selon les résultats définitifs, annoncés mardi par le ministre de l’Intérieur Bassam Mawlawi, le Hezbollah chiite et ses alliés politiques n’ont pas obtenu les 65 sièges nécessaires pour conserver leur majorité à l’assemblée qui compte 128 députés.
Le bloc dirigé par le Hezbollah et comprenant principalement la formation chiite Amal et le parti chrétien du Courant Patriotique Libre (CPL) du président Michel Aoun, avait 70 députés dans le Parlement sortant.
Le Hezbollah, Amal et le CPL ont quasiment gardé chacun le même nombre de sièges que dans l’assemblée sortante, mais des députés les soutenant sans leur être affiliés n’ont pas été réélus.
Leur principal adversaire, le parti chrétien des Forces Libanaises, a annoncé avoir obtenu 18 sièges, contre 15 sièges en 2018.
Le reste des sièges ont été obtenus par la formation du leader druze Walid Joumblatt, de petits partis chrétiens, des proches de l’ancien Premier ministre sunnite Saad Hariri ainsi que des indépendants issus de la contestation et d’autres indépendants. Tous sont considérés comme hostiles au Hezbollah.
AFP.
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