Le sous-secrétaire général des Nations Unies et coordinateur de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, Raisedon Zenenga, a jugé regrettable dans son discours de clôture que la réunion, entamée lundi dans un lieu secret en Suisse, ne soit pas parvenue à un accord.
« Malgré toutes les opportunités, il n’y a toujours pas de terrain d’entente. Le peuple libyen se sentira certainement déçu, car il aspire toujours à la possibilité d’exercer ses droits démocratiques lors des élections présidentielle et législatives du 24 décembre », a-t-il déploré.
« Au moment où nous concluons cette session, je vous encourage à continuer à vous consulter entre vous pour trouver un compromis viable et cimenter ce qui vous unit », a exhorté M. Zenenga.
L’envoyé spécial du SG de l’ONU en Libye, Jan Kubis, avait appelé, dans son allocution à l’ouverture des travaux de ladite réunion, les membres du Forum de dialogue politique libyen(FDPL) « à dépasser les différends et à se mettre d’accord sur le maximum possible de questions ».
Mardi, la chaîne d’information libyenne 218 a fait savoir que des divergences importantes ont caractérisé les travaux de la réunion du FDPL quant notamment au mode d’élection du prochain président libyen.
« L’option pour une liste individuelle ou avec colistiers pour les candidats à la présidentielle a été la principale divergence. L’exclusivité de la nationalité pour le candidat à la présidentielle et les prérogatives du futur président ont été aussi des points de discorde », a souligné le média libyen.
Les divergences entre les membres du FDPL ont été aussi importantes, au sujet du mode de l’adoption de la nouvelle Constitution « en ce sens que certains plaident pour l’adoption de la nouvelle Constitution par la Chambre des représentants du peuple et d’autres mettent en avant la voie référendaire ».
aps