Dr Mourad GOUMIRI.
Si cette information se vérifie, l’imminence d’une visite du Président de la république, à Moscou, « avant la fin de cette année » est actée et revêt une importance capitale pour notre pays et sa diplomatie. En effet, la situation géopolitique internationale a atteint un tel paroxysme, à tous les niveaux et dans tous les pays, que le positionnement de notre pays dans cette cosmogonie, doit faire l’objet du plus grand soin. Certes, les relations entre nos deux pays sont solides, anciennes, stratégiques et ne souffrent d’aucun problème impossible à résoudre, s’il apparaissait. Les zones de convergences sont plus importantes que celles des incompréhensions ou des crispations, ce qui va faciliter le dialogue et les échanges de points de vue, dans tous les dossiers.
Dans le dossier de la défense et de la sécurité, de loin le plus important, la fédération de Russie a montré et démontré concrètement ses engagements vis-à-vis de notre pays, en lui fournissant des armements de haute technologie et de qualité supérieure, dans tous les compartiments militaires, même si notre pays mène, dans ce domaine, une politique réfléchie de diversification. Nul doute, que d’éventuelles demandes additionnelles trouveront des réponses positives de la part de V. Poutine.
Au niveau politique, les principes qui structurent cette activité sont très proches et convergents, comme la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, la préférence pour le dialogue et la concertation dans la résolution des conflits et des tensions, le droit des peuples à disposer de leur décision politique, la légalité internationale, la lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes, la construction d’un monde multipolaire en remplacement du monde unipolaire et enfin la consolidation de la prospérité partagée. A cet endroit, également, les positions sont très proches voire identiques et leur traduction dans des actes et les faits des états, se concrétise par des prises de position ferme et durable dans tous les concerts des nations (ONU, UA) et la déclaration de coopération stratégique, signée entre les deux pays en 2001, en est la preuve concrète.
Au niveau économique et en particulier dans le domaine énergétique, qui aujourd’hui est au-devant de la scène internationale, notre pays a toujours clairement affirmé qu’il n’entendait pas « remplacer » le gaz russe par celui algérien, dans ce bras de fer entre les occidentaux et la Russie (de toute façon il n’en a pas les moyens) mais qu’il entendait prendre sa « part naturelle » dans le marché mondial, tout en respectant ses engagements contractuelles, en matière d’approvisionnement en gaz, négociés avec tous les pays. Pour le reste des dossiers économiques, force est de constater, que les volumes d’échange restent faibles (3 Milliards d’US$) est en-deçà des ambitions des deux pays, tant dans les IDE, que dans le commerce de biens et services. Une relance des projets en gestation et ceux nouveaux, pourrait permettre un bon qualitatif de nos échanges. D’autres thèmes de moindre importance (culture, bourses d’études, technologie, tourisme thématique…) devraient être abordés durant ce séjour crucial, que nous appelons de nos vœux.
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