Après que le processus judiciaire soit complètement fini (épuisement des tous les recours), la direction des domaines du ministère des finances a procédé au début de la vente aux enchères des sociétés saisies, en attendant la vente des biens immobiliers (villas, appartements, commerces, terrains…), des biens meubles (bijoux, œuvres d’arts, véhicules, bateaux…) et le recouvrement des amendes infligées. Cette opération était attendue par la vox-populi, qui jusqu’à la dernière minute n’y croyait pas dans la mesure où nous avons été habitués à voir les délinquants, condamnés à une peine carcérale, retrouvaient tous leurs biens mal-acquis après avoir purgé leur peine et payé leurs amendes, qui paraissent dérisoires, par rapport aux préjudices encourus par le Trésor public. Certains d’entre eux, à leur sortie de prison, organisaient de « grande fiesta » pour afficher fièrement leur retour aux affaires et les moyens financiers dont ils disposaient encore, comme s’ils étaient victimes d’un clan du pouvoir par rapport à un autre !
Cette opération met un terme au doute répandu dans les réseaux sociaux et démontre clairement que le crime ne paie pas et qu’il ne reste pas impuni, quel que soit les « relations » dont ont joui ces délinquants au « col blanc ». Pour ce qui concerne l’argent blanchi et exporté illégalement à l’étranger, c’est une tout autre histoire et le pessimisme est de rigueur tant les interactions entre corrompus algériens et corrupteurs étrangers, sont puissantes et les connivences étroites, malgré les commissions rogatoires transmises dans tous les pays « gris ». En effet, jusqu’à l’heure actuelle aucune arrestation n’a été enregistrée à l’encontre des mafieux expatriés et aucun « penny » n’est revenu dans les caisses de l’état, ce qui démontre clairement la complexité des procédures dans chaque état et le peu d’enthousiasme de ces états à voir le fruit de la rapine quitter leur territoire et retourner en Algérie.
Il faudra « prendre son mal en patience » et espérer que le volet diplomatique et le droit international prévalent sur les intérêts étroits des personnes physiques et morales ainsi que sur les états, ce qui n’est bien entendu pas évident. Faut-il rappeler qu’aucun algérien ou binational n’a été inquiété dans une affaire de corruption à l’étranger et que ses biens mal acquis n’ont fait l’objet d’une saisie depuis l’indépendance ! C’est dire que l’exercice va être très difficile et le résultat pour le moins incertain, nonobstant les moyens consentis et les ressources humaines mobilisés.
Il serait judicieux de verser l’ensemble des ressources financières issues de la vente aux enchères des biens mal acquis, dans un compte spécial du Trésor public et de dédier toutes ces sommes au développement exclusif des « zones d’ombres », cela ne serait que justice et cela donnerait un caractère politico-social à l’opération.
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