Dr Mourad GOUMIRI.
A l’évidence, la loi des finances complémentaires, pour 2022, devra enregistrer toutes revendications salariales en cours et celles prévisibles, compte tenu de l’ébullition du front social, dans notre pays. En effet, pas un secteur n’échappe à ces revendications et notamment dans la fonction publique (notamment l’éducation nationale, la santé…) les caisses de protection sociale, après la création de l’assurance chômage, les subventions multiples en direction des produits de premières nécessités et les mesures fiscales votées puis annulée par le Président de la république, douanières et domaniales. Faites vos comptes, l’addition sera salée mais nécessaire pour calmer le front social et obtenir la paix sociale en cette période troublée tant au niveau intérieur que celui extérieur. La dette publique intérieure va prendre des dimensions jamais égalée qu’il faudra bien un jour rembourser, d’une manière ou d’une autre. Seul signe réconfortant, dans cette situation économique déprimante, c’est l’amélioration des prix de l’énergie, sur le marché mondial, boostée par la géopolitique du moment et notamment le conflit ukrainien, qui risque de perdurer, au moins tout le long de l’année 2022. En outre, le volume des exportations se raffermit, ce qui aura un impact sur la facture des importations et améliorera les entrées en devises, hors hydrocarbures. Mais cette situation reste fragile, puisqu’elle ne dépend pas de nous et qu’elle risque de s’inverser à tout moment. Aussi, est-il temps de réfléchir à la mise en œuvre les réformes structurelles, tant attendues et toujours rejetées aux « calandres grecques » !
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