Le projet de loi des finances pour 2024 sera le texte législatif le plus important qu’aura à traiter le pouvoir législatif (deux chambres) prochainement. En effet, les arbitrages que soumettra le pouvoir exécutif sont nombreux et difficiles du fait des décisions prises durant l’exercice 2023, en matière des dépenses publiques. Dans le cadre du secteur de l’enseignement primaire, moyen et secondaire et de la formation professionnelle, des dizaine de milliers de nouveaux postes ont été ouverts ( anglais et éducation physique et sportive), sans compter le recrutement d’enseignants pour renforcer le secteur et le remplacement des enseignants admis à la retraite. En outre, il faudra inscrire d’éventuelles augmentations des salaires du secteur pour les postes spécifiques. Pour ce qui concerne l’enseignement supérieur, le recrutement de millier d’enseignants titulaires du magister et du doctorat, va également se traduire par une dépense additionnelle, inscrite au budget de l’état. Enfin, l’amélioration des retraites et des allocations chômage vont alourdir l’addition. Mais c’est le dossier des subventions ( produits de première nécessité, énergie, eau…) qui va faire l’objet d’un débat très controversé, dans la mesure où les conclusions de la commission chargée d’analyser et de remettre ses conclusions, ne sont toujours pas connues. Du côté des recettes de l’état, les cours de l’énergie permettent d’envisager des marges de manœuvre. Ceci étant dit, il faudra également analyser la dette intérieure (avances de la Banque centrale au trésor public) pour éviter tous dérapages qu’il faudra bien payer un jour.
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