L’ONU, la CPI et la communauté internationale ont été appelées, hier, à «rompre le silence et à prendre des mesures sérieuses», pour mettre fin au nouveau «crime de guerre» qu’est en train de commettre l’armée d’occupation sioniste contre un peuple désarmé et sans défense dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée.
Au moins huit Palestiniens sont tombés en martyrs, tandis que 27 autres ont été blessés, dont sept grièvement dans l’agression toujours en cours de l’armée d’occupation contre Jénine et son camp de réfugiés.
Les Palestiniens de Jénine ont ainsi été ciblés par des tirs de missiles et des bombardements d’avions de combat, outre la mobilisation d’environ 150 véhicules de l’armée, accompagnés de bulldozers militaires blindés ayant encerclé le camp de réfugiés de la ville.
Les routes reliant la ville et son camp ont été bloquées à la circulation, alors que plusieurs maisons et immeubles ont été occupées par des tireurs d’élite, sachant que les avions de l’armée d’occupation et des drones survolaient intensivement la ville de Jénine et son camp.
Les ambulances ont, elles, été empêchées d’évacuer les blessés vers les hôpitaux, tandis que les équipes de presse ont essuyé des tirs sionistes, ce qui a entravé leur travail sur le terrain et endommagé leur matériel.
Les forces d’occupation sionistes ont également pris d’assaut le village de Shufa, au sud-est de Tulkarem, déployant des patrouilles dans les rues reliant des villages palestiniens voisins.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a dénoncé «un nouveau crime de guerre contre notre peuple sans défense». Il a exhorté la communauté internationale à «rompre son silence» et à prendre des mesures sérieuses, pour contraindre l’entité sioniste à cesser son agression contre le peuple palestinien et à la tenir pour responsable de tous ses crimes.
Qualifiant l’agression de «barbare», le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a, lui, tenu l’entité sioniste «pleinement et directement responsable» de ces attaques contre des civils palestiniens sans défense et leurs biens.
La diplomatie palestinienne a appelé à «une action internationale urgente», pour arrêter immédiatement l’agression, demandant aussi à la Cour pénale internationale (CPI) «de rompre son silence» et à commencer à tenir les criminels de guerre sionistes pour responsables de leurs crimes.
Pour le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, l’utilisation de véhicules militaires lourds, le bombardement de maisons, de mosquées et de centres médicaux avec des missiles «sont un massacre, un crime de guerre et une agression brutale» commis par l’armée d’occupation.
Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a, pour sa part, appelé la communauté internationale à «imposer toutes les sanctions possibles» contre l’agresseur sioniste «qui parraine le terrorisme, la terreur et les colons».
Le secrétaire général du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Sheikh, a, de son côté, indiqué dans un tweet, que «cette agression continue contre notre peuple, entraînera la région dans une spirale de violence et d’instabilité».
Source: El Moudjahid.
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