L’OPEP+ augmente de 411.000 barils/jour sa production de brut

La 191ème réunion de l’OPEP+ (22 pays membres) s’est ouverte hier sur un fond de discorde entre les pays qui souhaitent une augmentation de la production (dès le mois de juillet 2025) et ceux qui veulent la maintenir au niveau actuel. La tendance actuelle est à la baisse des cours, pour cette année et la suivante, qui vont osciller entre 60 et 65 dollars US le baril de Brent selon les prévisions de Goldman Sachs.
En effet, la hausse substantielle de la production hors OPEP et du niveau des stocks combinée va inexorablement avoir un impact sur les prix relatifs cette année, mais également en 2026. En outre, les pays membres ont demandé un rapport d’évaluation de la capacité de production maximale durable jusqu’à l’horizon 2027, dans le but de préserver la stabilité du marché pétrolier mondial.
Si l’on tient compte uniquement des fondamentaux, l’offre actuelle est suffisante pour satisfaire la demande mondiale et également pour stabiliser les prix à un niveau autour de 60 US$ le baril, jusqu’à la période de reconstitution des stocks pour l’hiver prochain en septembre.
Mais la géopolitique joue son rôle et vient fausser les anticipations, comme le dossier ukrainien ou celui de Gaza. Dès lors, le marché mondial de l’énergie (gaz et pétrole) devient volatile et montre des signes clairs d’anticipation de conflits (guerre commerciale américaine) qui risquent d’enflammer les cours et de déstabiliser les anticipations.
Ceci d’autant que les divergences au sein de l’OPEP+ se font de plus en plus visibles et que certains pays membres ne respectent plus les quotas pour lesquels ils se sont engagés (comme le Kazakhstan). Le manque de discipline, dans le respect des quotas respectifs, risque de faire imploser l’organisation et rendre caduques les politiques énergétiques du cartel.
Les pressions de Donald Trump
Les foreurs de schiste américains ont tiré la sonnette d’alarme en affirmant qu’à un niveau inférieur à 40 US$ le baril, ils ne seraient plus rentables et s’obligeraient à mettre les « clés sous le paillasson ». En effet, l’exigence formulée par D. J. Trump d’un baril à 40 US$, a mis le feu aux poudres du secteur de l’énergie américain, leurs coûts de production ne seraient plus couverts par les prix de vente.
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