Faut-il permettre le libre choix aux étudiants de s’inscrire dans la faculté de leur souhait ou bien faut-il les « orienter », en fonction de leurs notes et des besoins de l’économie nationale ? Cette question s’est déjà posée à moi dans les années 70 et se pose encore de nos jours ! Le budget du ministère de l’enseignement supérieur n’tant pas extensible à souhait, il est normal que cette administration centrale gère, de manière parcimonieuse, pour ne pas dire optimale, ses ressources humaines (enseignants), matérielles (les universités) et financières.
D’un autre côté, les étudiants ont le droit de choisir leur carrière et les études qu’ils se proposent d’entreprendre, au premier cycle, au deuxième et troisième. Cependant, les besoins de l’économie nationale en cadres supérieurs sont également interpellés, dans la mesure où on constate des déséquilibres importants entre filières, avec des déficits importants dans certaines (scientifiques et techniques notamment) et des excédents durables (sciences humaines) dans d’autres. Il y a donc un gaspillage en ressources humaines et en termes de débouchés, des secteurs saturés et d’autres en déficit chronique.
Comment trouver un équilibre fragile entre les droits et les devoirs, en matière d’études universitaires ? D’autant que cela pose un problème de discrimination entre étudiants, du fait que les étudiants issus de famille nantie peuvent s’expatrier pour entreprendre des études de leur choix et notamment dans des universités privées étrangères, alors que les autres n’en n’ont pas les moyens et doivent se conformer aux exigences des directives ministérielles, en matière d’orientation, construit autour d’un système de notation qui n’est pas toujours rigoureux et certainement pas discriminant pour assurer une orientation optimale.
Faute de statistiques fiables, en matière de déperdition universitaire, il est difficile d’évaluer le système en vigueur actuellement et d’introduire des réformes structurelles à vocation d’élever de « rendement universitaire » mais ce qui est certain c’est que le niveau ne cesse de diminuer, ce qui oblige certaines universités et grandes écoles à exiger des concours pour l’inscription des étudiants même avec des notes suffisantes au BAC. Mais peut-être que le problème réel se situe au niveau de l’enseignement primaire et secondaire ?
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