L’UE et les législateurs s’accordent sur des règles plus strictes en matière de cybersécurité.

 Ibtissem LAMRI.

Les pays et les législateurs de l’Union européenne ont convenu de règles de cybersécurité plus strictes pour les entreprises d’énergie et de transport, les grandes sociétés financières, les fournisseurs de services numériques et les fabricants d’appareils médicaux dans un contexte d’inquiétudes concernant les cyberattaques par des agences gouvernementales et d’autres acteurs malveillants.

Il y a deux ans, la Commission européenne a proposé des règles sur la cybersécurité des réseaux et des systèmes d’information appelées directive NIS 2, qui étendent en fait le champ d’application de la règle existante connue sous le nom de directive NIS.

Les nouvelles règles couvrent toutes les moyennes et grandes entreprises des secteurs clés – énergie, transports, banque, infrastructures des marchés financiers, santé, vaccins, dispositifs médicaux, eaux potables et usées, infrastructures numériques, administration publique et espace.

Les entreprises sont tenues d’évaluer leurs propres risques de cybersécurité, d’en informer les autorités et de prendre des mesures techniques et organisationnelles pour contrer les risques, avec des amendes pouvant aller jusqu’à 2% du volume mondial des échanges en cas de non-conformité, les pays de l’UE et l’Union européenne.

« Les cybermenaces deviennent de plus en plus audacieuses et complexes. Il a été essentiel d’adapter notre cadre de sécurité aux nouvelles réalités et de garantir la protection de nos citoyens et de nos infrastructures », a déclaré le chef de l’industrie européenne, Terry Breton, dans un communiqué.

source : livres de Munis Haouas.