Chassez le naturel, il revient au galop. Avec Emanuel Macron, les choses n’ont simplement pas trainé, tant le vrai visage du personnage est apparu au grand jour, une fois gratté le vernis de surfaite bienséance à l’endroit de l’endroit de l’Algérie. Délié des boulets colonialistes et coloniaux pour être né après l’indépendance, il avait adroitement trompé son monde en entreprenant un travail mémoriel de fond avec notre pays. Or, tout porte à croire que ces efforts étaient mensongers et trompeurs. Tout comme l’avait été sa visite à Alger, lorsqu’il n’était même pas candidat, ni président d’ailleurs, devant à l’Algérie en très grande partie son élection à la tête de l’Etat français. Mais, comme déjà écrit auparavant, cette campagne électorale totalement atypique vient en effet de montrer le vrai visage de ce président. Pleinement débordé sur sa droite, lui qui avait réduit à néant la classique configuration droite-gauche avec son « La Franche en Marche », il a entamé une solide et sordide radicalisation vers (et envers) la droite la plus raciste et la plus haineuse qui soit. Ce virage avait en effet commencé lorsque le président français avait publiquement et officiellement honoré des harkis. Cet acte a beau relever d’une affaire strictement franco-française, il n’en demeure pas moins que c’est bel et bien une inacceptable provocation. Les harkis ne sont rien d’autre que des traitres à leur ex-nation. Ainsi, on ose à peine imaginer ce qui serait arrivé si Macron avait osé honoté des « collabo » du temps de Vichy. On imagine d’ici le tollé générale alors que cette affaire de trahison est encore plus éloignée dans le temps que celle des –traitres-harkis, qui avaient suppléé la criminelle France coloniale durant notre glorieuse guerre de libération nationale contre leur propre peuple. Or, il faut croire que Macron ne l’entend guère de cette oreille. C’est ce qui ressort de la rencontre qu’il a eue ce jeudi avec des « binationaux. Il y a clairement suggéré que nous aurions exagéré dans l’écriture de notre histoire. Il a en effet raison. Nous avons exagéré en n’en faisant pas assez par modestie et par pudeur. Par respect aussi pour l’ancienne puissance coloniale. Nous n’aurions pas dû face à cette France, coupable d’odieux génocides, et d’horribles crimes contre l’humanité laquelle, pourtant, refuse ostensiblement d’entendre parler de repentir ou d’excuses. Macroc est perfidement revenu sur l’affaire de réduction des visas, soulignant que cette décision aurait été prise pour embêter les responsables du système algérien ainsi que leur progéniture. Si cette pratique était en effet coutumière du temps de la « issaba », force est de relever que les choses ont changé depuis. Cette approche paternaliste et condescendante trahit au grand jour la pensé raciste et méprisante de Macron à l’endroit de l’Algérie. Ce n’est pas fini. Avec cette atypique précampagne présidentielle en France, il faut s’attendre à des saillies encore plus dures et plus radicales à l’adresse de l’Algérie. Dans cette course à la surenchère, l’Algérie est en effet devenue le pays sur lequel chaque candidat vient essayer ses griffes et ses ongles. Les réponses idoines destinées à chacun et à chacune viendront en temps opportun. Patience…
MH
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