Depuis plusieurs mois déjà, des manœuvres mondiales sur le marché gazier se multiplient, à partir du moment où des sanctions ont été prononcées à l’encontre du pétrole et du gaz russe. Dans le camp occidental, les pays dépendants de l’énergie russe, essentiellement la RFA, l’Autriche et certains pays des balkans, se sont révoltés contre la décision américaine de boycotter l’énergie russe, du fait de leur dépendance élevée à cette source d’énergie, dans des délais impossibles à mettre en œuvre, sans mettre en danger leur économie.
La dépendance énergétique de l’Europe.
Les autres pays, notamment latins (Espagne, Italie, Portugal), se sont contentés d’un soutien du « bout des lèvres », leur énergie provenant essentiellement d’Algérie et enfin la France, qui produit son énergie à partir de son complexe nucléo-électrique, a soutenu fermement les sanctions américaines. A l’évidence, la solidarité européenne s’est arrêtée là où commencent les intérêts nationaux, malgré les pressions très fortes exercées par leur « big brother » américain, qui leur proposait, en remplacement, son propre gaz et son pétrole et après le sabotage du gazoduc North Stream I, qui ne fait plus maintenant aucun doute sur le commanditaire (les USA) et l’exécutant (Ukraine).
La riposte des pays exportateurs.
Du côté des pays exportateurs de gaz et de pétrole, essentiellement les pays du Golf, les pressions exercées par les USA, pour qu’ils augmentent leur capacité d’exportation respective, n’ont pas eu le succès escompté, puisqu’ils ont maintenus les quotas fixés par leurs associations, ce qui a conduit les USA à aller « flirter » avec des pays jugés hostiles, il n’y a pas si longtemps, comme le Venezuela et l’Iran ! Toutes ces manœuvres combinées, ont eu pour effet une volatilité importante des prix de l’énergie, comme premières conséquences du conflit ukrainien et ont mis à nu les vulnérabilités, des uns et des autres, ainsi que les divergences avérées entre Alliés, au sein de l’OTAN, même si les pays occidentaux ont tenté de montrer une cohésion de façade. Tout le monde a donc intérêt à ce que ce conflit s’arrête au plus vite mais chacun souhaite qu’il s’achève à leur profit et en fonction de ses intérêts bien compris. En d’autres termes, l’évolution des cours de l’énergie est tributaire du conflit ukrainien et tout le monde n’est pas prêt à l’arrêter le plus vite possible afin d’épargner des vies humaines et notamment celles des ukrainiens !
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