Depuis l’ouverture, à nouveau, du marché des voitures neuves, les véhicules asiatiques ont raflé la plus grande part de marché. La raison ? Au-delà des liens économiques privilégié qui lient l’Algérie à de nombreux pays asiatiques, il y a la flexibilité du modèle économique asiatique et l’accessibilité du produit aux couches moyennes de la société. Les voitures asiatiques ont, hormis les grandes marques japonaises, étaient toujours moins chères.
Les services du ministère de l’industrie font état de la remise de 41 agréments (voitures, camions, tracteurs, bus, motos, engins roulants…) sur les 80 autorisations préalables d’importation de véhicules, tous types et marques confondus depuis le début de l’année 2023, en précisant qu’ils ont reçu 127 dossiers pour l’importation de véhicules.
Sur les 12 marques introduites sur le marché, 75% sont des marques asiatiques dont 86% sont chinoises, une seule japonaise (Suzuki) et 25% sont européennes. Le ministère de l’industrie se garde bien d’interférer dans cette situation mais considère que les agréments sont accordés aux constructeurs qui remplissent toutes les conditions fixées par le cahier des charges.
Pour ce qui est des concessionnaires, ils doivent, dès la première année d’obtention de l’agrément, s’implanter dans 28 wilayas, au moins, de l’ensemble du territoire national. Ils doivent également obtenir un certificat de respect des modalités et conditions d’importation des produits, délivré par le ministère du commerce, qui a été délivré à 24 opérateurs en 2023.
Pour ce qui est de l’importation par les concessionnaires, le programme prévisionnel, pour 2023, est fixé à 180.000 véhicules dont 40 à 45% touristiques, pour un montant global de 1,9 milliard d’US$, tous types de catégories et de marques confondues. Sur le chapitre des constructeurs, l’usine Fiat a été inaugurée le 11 décembre 2023, ce qui a permis la mise sur le marché de la Fiat 500, à un niveau de 20.000 unités pour le moment.
Trois à quatre autres constructeurs sont intéressés par la construction automobile, comme Chery qui veut s’installer à Bordj Bou Arreridj, Jac qui envisage de réaliser une usine à Ain Témouchent et deux autres encore. Les taux d’intégration exigés sont de 10% durant la deuxième année, 20% pour la troisième année et 30% à la cinquième année.
Des avantages fiscaux et parafiscaux sont octroyés aux opérateurs qui importent des ensembles d’accessoires. S’agissant des prix, le représentant du ministère considère que la concurrence entrainera à terme une baisse des prix car pour l’instant seuls les retards sur les délais de livraison, font l’objet de requêtes de la part de la clientèle.
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