La plus haute juridiction marocaine a estimé irrecevables « les demandes de revoir la peine de prison prononcée à son encontre ». Sa peine de prison a été assortie d’un total de 2,5 millions de dirhams d’indemnités pour les huit plaignantes.
Dans son réquisitoire, le ministère public avait réclamé une peine de 20 ans de prison assortis d’une amende d’un million de dirhams.
A peine sa condamnation prononcée, que l’un des avocats de l’accusé avait indiqué que son client allait se pourvoir en cassation, affirmant que sa condamnation « ne reposait sur aucun élément ».
Réagissant à la décision de la justice marocaine, Reporters sans frontières (RSF) a déploré » le verdict inique » qui frappe le journaliste Taoufik Bouachrine estimant que « la conduite des procès ne permet pas d’écarter l’hypothèse que cette affaire ait été montée ou à tout le moins exploitée pour discréditer le journaliste ».
Elle a, à cet effet, réitéré son appel au Roi du Maroc « pour qu’il fasse libérer les journalistes arbitrairement détenus: Taoufik Bouachrine, Omar Radi, Souleiman Raissouni.
MH
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