Maroc : La plaque tournante du trafic de cocaïne et de cannabis au Maghreb.

Un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), publié fin 2022, accable le makhzen en considérant le Maroc comme le «premier producteur et exportateur mondial de cette drogue».
Tout particulièrement le village Issaguen, plus connu sous le nom de Ketama, au pied des montagnes du Rif. Un bourg comptant environ 1500 habitants vivant de ces plantations, sous protection de l’armée de sa majesté, ou plutôt des sbires d’un roi absent depuis plusieurs mois de son pays.
Mohammed El Kharaz, né en 1965, près de Tanger, est un baron de la drogue connu mondialement, notamment chez les Colombiens, les Italiens et d’autres mafias internationales. Sa mission est d’inonder l’Algérie, l’Europe et l’Amérique du Sud en drogues, avec la complicité des services de sécurité marocains.
Samedi dernier, dans le port de Tanger Med, 10 tonnes de résine de cannabis ont été découvertes dans un camion de marchandise, deux jours auparavant 60 kg de cocaïne ont été interceptés dans un conteneur frigorifique, à destination du territoire ibérique.
Des saisies qui s’opèrent épisodiquement, volontairement, pour faire croire à cette thèse du makhzen luttant contre le trafic de la drogue. «C’est une stratégie des autorités chérifiennes qui consiste à saisir une quantité et faire passer le double ou le triple en même temps.
C’est de la diversion connue chez tous les trafiquants, d’ailleurs», indique un spécialiste, au fait de ce trafic à grande échelle. «Cette quantité importante de cocaïne, qui était emballée dans des entrailles de thon, provenait de l’Equateur et partait pour l’Espagne.»
C’est dire si le Maroc, en plus de la résine du cannabis qu’il exporte dans le monde entier, est devenu le relais, la plaque tournante, des cartels sud-américains alimentant l’Europe en cocaïne. «Les 70 000 tonnes de kif produites annuellement, c’est juste la quantité déclarée par les autorités royales, en réalité, la véritable production est nettement supérieure», selon le journal « El Watan ».
La réalité, aussi, est que parmi les barons, figurent essentiellement des membres de la famille royale, mais aussi des hommes politiques. Il y a quelques jours, le secrétaire général du Parti islamiste de la justice et du développement (PJD) et ancien chef de gouvernement, a dénoncé, lors d’un meeting dans l’Oriental «l’intrusion d’hommes d’affaires et de barons de la drogue dans la vie politique au Maroc».
Curieusement, même l’ancien porte-parole du palais, Hussein Aourid, s’est laissé aller en affirmant que «les barons de la drogue influencent les décisions politiques au royaume». Des déclarations non innocentes de hauts responsables de l’Etat dans un contexte marqué par des troubles et des manifestations dans plusieurs villes du royaume. A cette situation, il faut ajouter l’absence du pays d’un roi malade.
Source: El Watan.
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