La raffinerie « Samir » représente plus de 2 milliards d’euros de passif, ce qui fait d’elle la plus grosse faillite de l’histoire économique du Maroc.
· Syndicat marocain des industries du pétrole et gaz naturel a appelé le gouvernement à « prendre ses responsabilités » en vue de sauver la raffinerie « Samir », unique raffinerie du Maroc, après l’annulation, par la Justice, de l’autorisation du représentant des travailleurs à conclure un contrat de bail des réservoirs avec l’Etat.
Après le blocage relatif à l’exploitation des réservoirs de la Société marocaine de l’industrie de raffinage (Samir) par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), le tribunal de commerce vient d’annuler la décision d’autoriser le syndicat de la raffinerie à conclure un contrat de bail des réservoirs avec l’Etat marocain, ont rapporté vendredi des sites marocains.
En réaction à cette décision, le Syndicat national des industries du pétrole et gaz naturel, affilié à la Confédération démocratique du Travail (CDT), a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités pour sauver à la raffinerie et les intérêts qui y sont liés.
« La responsabilité incombe aujourd’hui au gouvernement actuel, après l’échec des précédents », a souligné le SG du syndicat, Houcine Yamani.
Pour rappel, le gouvernement marocain avait déposé une demande d’exploitation des réservoirs de la « Samir » pour maintenir les activités économiques et commerciales de l’entreprise conformément au jugement de liquidation rendu le 21 mars 2016.
Cependant, cette exploitation n’a jamais été mise en œuvre et la situation financière de la raffinerie a continué à se détériorer.
D’ailleurs, en décembre 2020, le Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole pour la rationalisation de la « Samir » avait tiré la sonnette d’alarme sur un manque à gagner pour l’entreprise estimé à 600 million de dirhams en 6 mois.
Le 28 juin dernier, l’unique raffineur du Maroc a été mis en liquidation définitive. Une période de maintien temporaire d’activités lui a été accordé par le tribunal de commerce.
La raffinerie « Samir » représente plus de 2 milliards d’euros de passif, ce qui fait d’elle la plus grosse faillite de l’histoire économique du Maroc, selon le magazine hebdomadaire français « L’usine Nouvelle ».
MH
La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi 21 novembre, des mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de ...
Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a exprimé son profond regret après l’échec du Conseil de sécurité à adopter un ...
L’Algérie a appelé, lundi 18 novembre , la communauté internationale à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan, tout en exigeant une condamnation ferme ...