Le suspect, 24 ans, a été interpelé jeudi par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) lors d’une opération coordonnée avec la Direction générale de la sûreté marocaine et les services de renseignement américains, indique un communiqué du BCIJ relayé par des médias locaux.
Les recherches et investigations préliminaires ont révélé que le suspect a préparé un contenu numérique dans lequel il prête allégeance à l’émir du groupe terroriste autoproclamé Organisation de l’Etat Islamique(EI/Daech) et a planifié de rejoindre les camps de cette organisation à l’étranger avant qu’il ne décide récemment d’adhérer à un projet terroriste au Maroc en utilisant des engins explosifs, précise le BCIJ.
Selon l’enquête, le suspect a mené deux tentatives pour la confection d’objets explosifs, un fait qui a été confirmé par les perquisitions effectuées et ayant permis la saisie d’appareils électroniques, de matériels et de restes de produits soupçonnés d’être utilisés dans la préparation d’explosifs.
En mars dernier, une cellule terroriste, constituée de 4 individus, a été démantelée à Oujda lors d’une opération qui a également résulté d’une coordination avec le renseignement américain.
Et en septembre, une autre cellule « terroriste » liée à l’EI avait été démantelée dans le sud du Maroc où sept personnes ont été arrêtées.
Depuis 2002, plus de 3.500 personnes ont été arrêtées dans le cadre d’affaires liées au terrorisme, selon les données communiquées en février par le BCIJ.
Entre 1.200 et 1.500 Marocains avaient rejoint les groupes terroristes (principalement Daech) en Syrie et en Irak, d’après les chiffres publiés en 2016 par The Soufan Group, un cabinet de conseil en renseignement sécuritaire, basé à New York.
Le groupe extrémiste « mouvement Cham Al-Islam », est composé essentiellement de jeunes Marocains ayant été enrôlés dans différents groupes terroristes en Syrie et en Irak.
Dans un mémo publié en mai 2015 sur l’activité globale de Daech, Harleen Gambhir, de l’ISW (Institute for the Study of War), avait estimé que l’organisation terroriste étendait son influence sur ses réseaux de recrutement au Maroc « pour venir en support des cellules terroristes destinées à miner la stabilité des Etats d’Afrique du Nord et à mener des attaques en Occident ».
Les combattants marocains sont principalement originaires du nord du pays, notamment des foyers paupérisés de Tétouan et de Fnideq, mais aussi des banlieues de Fès, de Salé ou de Casablanca. Des îlots où prospère l’idéologie extrémiste sur le lit de frustrations sociales et d’une marginalisation économique.
MH
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