Le 3e Congrès africain et panarabe de médecine générale, jumelé au 9e Congrès national de médecine générale, s’est ouvert ce jeudi 12 décembre à Alger, avec pour objectif principal de renforcer les compétences des médecins généralistes et de valoriser leur rôle central dans le système de santé.
Organisé par la Société algérienne de médecine générale (SAMG), ce congrès rassemble des praticiens venus des 58 wilayas ainsi que des représentants de plusieurs pays africains et arabes. Selon Dr Abdelkader Tafat, président de la SAMG, cet événement constitue une plateforme d’échange entre experts nationaux et internationaux, notamment les présidents des sociétés scientifiques de médecine générale d’Afrique et du monde arabe.
Les discussions mettent en avant l’importance du médecin généraliste et du médecin de famille dans le système de santé. « Ces professionnels doivent être les premiers consultés par les patients, conformément aux recommandations de l’OMS, qui considère que 80 % des soins peuvent être assurés lors d’une prise en charge primaire », a souligné Dr Tafat. Cette approche, selon lui, contribue non seulement à améliorer la qualité et l’accessibilité des soins pour les patients, mais également à alléger la charge économique supportée par le système de santé.
Au programme de cette rencontre scientifique de trois jours figurent des ateliers, des conférences plénières et des workshops. Les thématiques abordées incluent les aspects réglementaires et éthiques de la pratique, l’intelligence artificielle dans les soins de santé et les défis des soins primaires.
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