Le ministère recommande de « prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié, par le vétérinaire ».
Dans le cas où le contrôle n’est pas possible, le ministère met l’accent sur l’importance d' »examiner avec précaution les abats (foie, poumons) et les autres viscères de la bête sacrifiée à la recherche des kystes ou vésicules (boules d’eau) » et de « bouillir ou brûler les abats et les autres viscères de la bête sacrifiée qui portent des boules d’eau ».
Il recommande également d' »enterrer les abats et les autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau profondément sous terre (50 cm) de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas » et de « ne jamais abandonner dans la nature les abats et les autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau ».
Le ministère de la Santé insiste, en outre, sur le danger de « donner les abats et les autres viscères du mouton qui portent des boules d’eau à des chiens », expliquant que ces abats « constituent le réservoir du parasite ».
Il ne faut « pas jeter les abats parasités du mouton avec les ordures ménagères », ajoute-t-il, soulignant que ces abats peuvent « constituer de la nourriture pour les chiens errants ».
En cas d’élimination de la peau (toison) du mouton, le ministère recommande de « la jeter dans les endroits prévus à cet effet ».
Il rappelle, à l’occasion, que « le kyste hydatique ou hydatidose est une maladie parasitaire, contagieuse, caractérisée par le développement chez l’homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d’un ver appelé Taenia ou Echinococcus granulosus ».
Selon le ministère de la Santé, « le kyste hydatique sévit dans notre pays à l’état endémique » et « constitue un problème de santé publique ».
En effet, cette maladie qui est asymptomatique à son début « n’est le plus souvent diagnostiquée qu’au stade de complications (apparition de kystes dans les organes) et nécessite alors une intervention chirurgicale souvent lourde et complexe », soutient le ministère, relevant que lors de l’Aïd El Adha, « la cérémonie du sacrifice réunit tous les facteurs propices à la diffusion de cette maladie ».
Il a rappelé, aussi, la nécessité de « ne pas oublier les règles élémentaires d’hygiène », soulignant l’importance de « se laver les mains avant les repas » et de « se laver les mains après avoir caressé un chien ».
Le ministère de la Santé appelle, par la même occasion, au respect de « mesures préventives additionnelles » dans le contexte du Covid-19 sur toute la chaîne allant de la mise en vente des animaux jusqu’au jour du sacrifice.
APS.