Les services du ministère du commerce viennent d’annoncer la préparation d’une loi pour « organiser » le secteur ! Cette annonce a de quoi surprendre dans la mesure où le secteur a plus besoin de la construction de son architecture commerciale que d’une réglementation coercitive de plus.
Au lieu de consolider les lois du marché (offre, demande) par des structures dédiées à abriter cette activité complexe, le ministère s’engage dans la fausse piste de l’instauration de nouvelles lois et règlements pour soi-disant « réguler » le marché ! Le marché s’autorégule dans la mesure où les infrastructures commerciales, le transport, le stockage ainsi que tout ce qui vient en amont et en aval, est réalisé, il n’a pas besoin d’une réglementation additionnelle.
L’organisation des marchés de la « Rahma » dédiés à la vente de bétail, en prévision de l’Aïd El-Adha, est la preuve de l’inefficacité des mesures d’exception dédiées à des périodes particulières ! Et le reste de l’année, que deviendront ces marchés à bestiaux ? Quelle coordination avec le ministère de l’intérieur qui a sous sa tutelle les collectivités locales qui sont les premières concernées ?
De même, pour le ministère de la Santé et de l’agriculture, qui pour le premier encadre la santé animale et l’abattage (hygiène publique des abats et des peaux) et pour le second, la quantité de la production mise sur le marché, voire l’importation de moutons dédiés au sacrifice ? Nous sommes donc dans le bricolage absolu, avec les mêmes mesurettes éphémères doublées d’une irresponsabilité collective. Dans un autre chapitre, ce même ministre, instruit ses services centraux et locaux, afin qu’ils veillent à l’organisation de la vente des fournitures scolaires (livres et outils pédagogiques), à des « prix concurrentiels ».
Les mêmes questionnements nous interpellent sur cette opération qui revient sur la scène commerciale chaque année. Est-il besoin de rappeler que le marché ne se régule pas à coups d’instructions ni de mesures coercitives, en premier lieu, mais par une organisation des éléments déterminants le marché que sont l’offre et la demande, ainsi que la concurrence loyale, qui détermine le niveau des prix relatif. A-t-on besoin d’une nouvelle loi pour cela et d’une intervention de l’administration centrale et « sous la supervision des walis » ?
Jusqu’à quand allons-nous assister à la création de nouvelles lois pour régenter ce secteur d’activité vitale pour notre économie ? La désorganisation des marchés, en amont et en aval, se traduit toujours par une saignée quasi inéluctable des consommateurs, otages de cette situation. A l’évidence, le problème de l’intersectorialité, dénoncé à mainte reprise dans nos contributions, n’en finit pas de sévir et le « chacun pour soi », semble être la devise des membres du gouvernement.
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