Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a souligné l’importance de la continuité des services de santé liés au VIH, tels que le dépistage et le traitement, même à la lumière de la pandémie de COVID-19.
Dans un discours prononcé en son nom par son conseiller, Mohamed El Hadj, aujourd’hui, mercredi à Alger, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le sida, le ministre a précisé, « l’importance de la continuité des services liés au VIH, tels que fournir une détection et un traitement même à la lumière de Covid-19 sans aucune discrimination ni considération, mauvais pour éradiquer le sida en tant que menace pour la santé publique.
L’objectif général de la Journée mondiale 2021, qui s’intitule « Mettre fin aux inégalités.. Mettre fin au sida.. éliminer les épidémies », s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la riposte pour mettre fin au sida d’ici 2030, en mettant l’accent sur la fourniture et des soins de santé de qualité dans le cadre du respect du droit à la santé pour tous.
Au passage, il a mentionné que la pandémie de Covid-19 « a provoqué la perturbation des services de santé, et elle menace les progrès réalisés au cours des 20 dernières années, que ce soit dans le domaine de la santé ou du développement, y compris les progrès dans la lutte contre le VIH ».
Après avoir salué les services rendus par les instances sociales aux personnes infectées et salué la qualité du partenariat avec le Programme des Nations Unies contre le SIDA qui a permis d’enregistrer des « progrès remarquables » dans la lutte contre le VIH, le responsable du secteur a souligné que cette journée est une « occasion offerte de confirmer, une fois de plus et officiellement, Sur la volonté de l’Algérie de fournir tous les moyens possibles pour arrêter la propagation de cette épidémie mondiale et d’adhérer fermement à l’objectif ambitieux fixé par le Programme des Nations Unies sur le VIH, qui est d’éradiquer l’épidémie de sida d’ici 2030.
D’autre part, il a évoqué la « volonté politique » qui s’est traduite par « une mobilisation totale du gouvernement et de tous les acteurs, notamment la société civile, dans un cadre multisectoriel établi par le décret exécutif du Premier ministre appuyé par le maintien des recours à un financement approprié avec plus de 95% du budget alloué à partir du seul budget de l’État afin de garantir tous les services pour tous, y compris l’examen et le traitement gratuits.
Le ministre s’est fixé des priorités pour accélérer la riposte afin de prévenir la propagation de cette maladie, en particulier les groupes les plus risqué d’infection, en éliminant sa transmission de la mère à l’enfant, ainsi qu’en renforçant la prévention, les examens, les traitements et les soins de santé. Activités.
Ces priorités comprenaient également « la prévention de quartier parmi les groupes de population vulnérables et celles visant à fournir un soutien psychosocial aux personnes vivant avec le VIH ».
Benbouzid a conclu en disant que le ministère de la Santé « a mis à jour le guide de soins thérapeutiques et inclus le litgravir dans le traitement initial, ce qui permettra de traiter 80 % des personnes infectées et de réduire la facture annuelle des traitements ».
L-I
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