La vague de racisme anti algérien en France est sans égale depuis l’indépendance et prend des allures disproportionnées. Elle vise essentiellement les algériens et non pas les autres pays d’Afrique (marocan, tunisien, africain). Il s’agit en fait des binationaux qui selon les statistiques ont atteint les 5 millions auxquels il faut ajouter les immigrés légaux (2 millions). Ceux sont ces chiffres qui effraient la classe politique française de droite qui y voit un danger existentiel.
Quel est le niveau du pourcentage acceptable
Certains théoriciens des flux migratoires considèrent que la barre acceptable de 20% ne doit pas être dépassée, pour permettre à la population autochtone de ne pas réagir en rejetant les migrants naturalisés français ou non. Or, la population française, d’origine algérienne, ne dépasse pas actuellement les 7%, toutes formes confondues (couples mixtes, algériens de sol et de sang, naturalisés…), ce qui est loin de la barre théorique. Pourtant, nos compatriotes installés en France, depuis des décennies, font l’objet d’actes de racismes multiples et variés de plus en plus évidents et aujourd’hui décomplexés.
Le poids des éléments identitaires
La nationalité d’origine (même de plusieurs générations) n’est pas le seul élément à entrer en ligne de compte pour créer un rejet sociétal des étrangers sur le sol d’un pays. D’autres éléments, comme la religion, la culture, les traditions, les us et coutumes, la langue, les comportements, le rattachement aux pays d’origine…, sont déterminants. La France ayant eu recours dans son histoire, à plusieurs vagues migratoires européennes (italins, espagnols, portuguais, polonais…) pour diverses raisons historiques, a pu les intégrer même diffcilement dans la mesure où ils étaient chrétiens et ouverts aux traditions locales. Ce n’est pas le cas pour les africains et en particulier pour la grande majorité des algériens!
Les relations d’État et les flux migratoires
La France considère que les relations avec d’état qu’elle entretient avec l’Algérie, doivent lui rapporter des dividendes du fait même qu’il y a sur son sol la première communauté de binationaux et d’immigrés légaux. Cette donnée devient une variable d’ajustement dans les relations entre les deux pays. Dès lors, il est nécessaire, pour elle, que l’Algérie lui « renvoie l’ascenseur ». En d’autres termes, notre pays doit, dans tous les cas, privilégier les intérêts français par rapport aux autres pays. Notre pays, quant à lui, demande un traitement « d’égal à égal » dans ses relations avec la France. Toute la tension actuelle est construite sur cette différence d’appréciation.
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