Né en 1949 à Mostaganem, le défunt chanteur, un des pionniers du chant musical chaabi, a grandi dans un milieu familial artistique et fonda le premier orchestre musical en 1968 au niveau du faoudj « El Falah » des Scouts musulmans algériens (SMA) en compagnie d’autres artistes dont Bakhtaoui Lakhdar, Mechri Benhadouche, Azzouz Bouabdellah et Laredj Benkheira.
Cheikh Chadli Maamar a enrichi la scène nationale avec une production musicale chaabie, notamment en enregistrant à la radio et à la télévision algériennes des tubes pour célébrer les fêtes de mariage et les cérémonies en début d’année 1975.
Le directeur de l’Agence algérienne de rayonnement culturel (AARC), Abdelkader Bendaamache a souligné, à l’APS, que le défunt cheikh est un symbole de la chanson chaabie et un de ses pionniers qui se sont imprégnés de Hadj M’hamed El Anka, Cheikh Sbaissi, Ali Benkella et de poètes célèbres dont cheikh Sidi Lakhdar Benkhelouf et autres de la ville de Mostaganem.
Le regretté cheikh est devenu célèbre par ses madihs et chants du terroir dont « Ya Rassi barka men s’ha », « Abdelkader Ya Boualem », « Talebkoum Daif Allah », « Ya El Ouahdani » et « Mersoul Fatma ».
L’artiste chanteur Noureddine Benatia a déclaré, pour sa part, que la scène artistique nationale a perdu un des piliers du chant chaabi mostaganemois et un symbole du patrimoine musical, tout en louant ses qualités de modestie et de compétence artistique.
Le défunt cheikh a su préserver le chant authentique avec performance dans l’interprétation unique et une moralité dans le milieu artistique. Les familles à Mostaganem l’ont toujours connu souriant, timide et modeste.
Le corps du défunt sera inhumé après la prière d’El Asr au cimetière de Sidi Allal Ksouri de la ville de Mostaganem.
aps