Camus et le FLN. L’association des deux mots est peu courante. L’enfant d’Algérie résonne de façon particulière dans la littérature, une aura qu’il a su conserver tant la puissance de ses ouvrages est réelle. FLN, un acronyme révolutionnaire, porteur de changement de sens de l’histoire d’un pays colonisé pendant cent trente-deux ans. Un sens lié à la violence aussi. En poursuivant, pas à pas, ces deux itinéraires pour le moins antagoniques, une lumière dense vient titiller les instincts et se met à éclairer des zones d’ombres insoupçonnées.
Entrecroiser les deux reste donc osé, et l’entreprise est réussie. Subtilement rédigé au carrefour du récit, de l’étude et de l’essai, situé au milieu d’une galerie de mini portraits se chevauchant au gré du temps, ce livre est une sereine biographie d’une époque pétaradante qui pouvait nous suggérer que l’art parfumé du vivre ensemble pourrait mieux s’apprécier en passant par un chemin moins douloureux, là où l’énergie du coeur est plus forte que la fidélité à la terre.
Loin des dogmes dominants, tant culturels que politiques, l’auteur s’est fié aux textes, ces empreintes indélébiles qui disent les états d’âmes et les combats d’hommes, attelés dans le train d’une histoire encombrée d’injustices, d’incompréhension et d’espoirs, qui font toute la richesse de cet ouvrage.
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