Oran : La station de dessalement de Cap Blanc produira de l’eau dès février prochain

La station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc, située à l’ouest de la wilaya d’Oran, entrera progressivement en production à partir du mois de février prochain. Cette infrastructure stratégique, conçue pour produire 300 000 m³ d’eau potable par jour, s’inscrit dans les efforts de l’Algérie pour garantir un approvisionnement durable en eau. Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines et des Énergies renouvelables, a annoncé lors de sa visite à Oran ce lundi 30 décembre, que la mise en service de la centrale électrique de la station avait débuté dimanche dernier, marquant une étape cruciale.
Le projet comprend un réseau de distribution de 48 kilomètres, deux réservoirs principaux – l’un de 50 000 m³ à Aïn Tassa (commune d’Aïn Kerma) et l’autre de 30 000 m³ à Bousfer (daïra d’Aïn El-Turck) – ainsi que deux réservoirs de régulation de pression pour assurer une distribution efficace.
Le ministre a salué les efforts conjoints des différents acteurs impliqués dans ce projet, notamment les ministères concernés, les autorités locales et les entreprises nationales, qui ont permis d’atteindre un taux d’avancement global de 71,7 % dans des délais courts.
Le projet est réalisé par des filiales du groupe Sonatrach, telles que Algerian Energy Company (AEC), la Société Nationale d’Ingénierie Civile et de Construction (SNIC), et le groupe Cosider, en collaboration avec l’Entreprise Publique des Grands Travaux Pétroliers.
Taha Derbal, ministre de l’Hydraulique, a souligné l’importance de ce projet, qui illustre les efforts de l’État pour renforcer les infrastructures hydrauliques et améliorer l’approvisionnement en eau potable au profit des citoyens.
En complément des efforts déployés à Oran avec la station de dessalement de Cap Blanc, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé la mise en service de cinq nouvelles stations de dessalement d’eau de mer avant le mois de Ramadhan 2025. Ces stations, réparties à travers différentes régions de Béjaïa, Skikda, Annaba, Ténès et El Tarf, visent à répondre à la crise hydrique et à garantir un approvisionnement fiable en eau potable pour les zones côtières.
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