« Il a été constaté récemment que les marches hebdomadaires commencent à enregistrer de graves dérapages et dérives en termes d’indifférence aux désagréments causés aux citoyens et d’atteintes aux libertés du fait d’individus changeant, à tout moment, l’itinéraire sous prétexte d’être libres de marcher dans n’importe quelle direction et à travers n’importe quel axe, ce qui est contraire à l’ordre public et aux lois de la République », lit-on dans le communiqué.
Rappelant ce que consacre la Constitution de novembre 2020 en matière de liberté de marches, le ministère de l’Intérieur fait savoir que « les organisateurs des marches sont tenus à la déclaration, auprès des services compétents, des noms des responsables de l’organisation de la marche, des heures de son début et de sa fin, de l’itinéraire et des slogans à lever, conformément à la loi.
« Le non-respect de ces procédures constitue une infraction aux yeux de la loi et de la Constitution, ce qui dénue la marche de tout caractère légal et implique un traitement en conséquence », conclut le communiqué.
aps