« Quand le logement va, tout va » ce vieux dicton est toujours d’actualité mais pour que le logement soit un vecteur de croissance un pays doit avoir ses propres entreprises de réalisation, ainsi que celles qui produisent ses inputs (ciment, acier, produits rouges, bois, agrégats…). Dans le cas contraire, se sont les entreprises étrangères qui réalisent ces logements, qui empochent la croissance économique et non le pays récipiendaire des logements. Cette donnée fondamentale, nous oblige donc à faire un exercice de recensement de nos capacités de réalisation de logements (publique et privée), dans ce secteur sensible, afin d’évaluer les gains de croissance escomptés. Depuis 1962, on peut affirmer que le secteur public a été le fer de lance de la production de logements avec une dizaine d’entreprises publiques d’importance, telles que par exemple la DNC, la Sorecal, Cosider, Batimetal, Sonatibat… et une myriade d’entreprises publiques locales pour les projets ne dépassant pas les 100 logements. Le secteur privé de réalisation a investi le logement individuel, avait une production limitée et irrégulière du fait des multiples entraves qu’il subissait, dans le cadre de la promotion immobilière. Durant cette période, on peut affirmer que notre pays produisait entre 40.000 et 50.000 logements an. La restructuration organique des entreprises publiques (découpage des entreprises en morceaux) et la PAS (plan d’ajustement structurel) imposé par le couple BIRD FMI en 1994, ont eu pour conséquences la liquidation des entreprises locales et la destructuration des grandes entreprises publiques, avec à la clé la destruction de quelque 400.000 emplois. La stratégie de relance économique des années 2000, a été construite sur la base de deux secteurs prioritaires, l’agriculture et le logement. Avec une manne, entièrement issue de l’augmentation des prix des hydrocarbures, les autorités économiques n’ont pas trouvé d’autres solutions que de faire appel aux entreprises étrangères pour rattraper le retard et lancer de nouveaux programmes de logements, faute de capacité nationale de production. On aurait pu prendre une toute autre direction, qui consistaient à relancer les entreprises publiques de réalisation, après assainissement financier et en leur donnant un plan de charge conséquent de projets de 5.000 à 10.000 logements. Sommes-nous aujourd’hui dans le même cas de figure ? Le projet de loi des finances pour 2024, a prévu l’inscription de 460.000 unités de logement dont 230.000 logements ruraux, avec une enveloppe financière de 1.104 milliards de DA en autorisation d’engagement. Tout le problème réside dans les entreprises de construction de logement qui vont être choisies réaliser les projets : Entreprises nationales (publiques et privées) ou étrangères… ou les deux ? MG
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