Ce jeudi, la Societé de promotion et d’information médicale et scientifique sur les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux, Boehringer Ingelheim, a tenue pour la première fois en Algérie une session spécialisée de sensibilisation sur la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) à l’adresse des journalistes.
Cette initiative est d’une importance capitale pour informer et sensibiliser la population algérienne sur cette maladie à travers les médias. Cette session s’est fixée comme objectif d’accroître la connaissance et la compréhension de la FPI, et de promouvoir les mesures de prévention et de prise en charge adéquates.
La session de sensibilisation sur la fibrose pulmonaire idiopathique, a été animée par le professeur Ahmed Kadi, pneumologue au CHU Béni Messous, avec la participation du docteur Mohamed Bouledroua, Directeur Médical. Au cours de cette session, ils ont permi une compréhension approfondie de cette maladie chronique progressive dont la cause reste inconnue. D’où le terme « idiopathique ».
Selon le professeur Ahmed Kadi, le malade atteint de fibrose pulmonaire idiopathique a une durée de survie moyenne de 2 à 3 ans après le diagnostic sans traitement, en particulier chez les hommes de plus de 50 ans qui sont fumeurs ou anciens fumeurs. Il a également souligné l’importance d’un diagnostic d’exclusion basé sur des aspects radiologiques ou histopathologiques évocateurs d’une pneumopathie interstitielle commune. De plus, il a mentionné qu’il était nécessaire de poser certaines questions, de rechercher des signes extra-respiratoires et de réaliser des bilans biologiques et immunologiques pour parvenir à un diagnostic précis.
La fibrose pulmonaire idiopathique se caractérise par une cicatrisation excessive des poumons en réponse à des agents irritants pulmonaires chroniques chez des individus présentant une prédisposition génétique. Plusieurs facteurs peuvent favoriser ou aggraver l’apparition de cette maladie, tels que le tabac, les poussières de bois ou de métaux, l’exposition professionnelle, les infections virales ou le reflux gastro-œsophagien. Mais aussi les produits détergents, largement utilisés dans les ménages. Ce qui expliquent l’apparition de la FPI chez les femmes non-fumeuses.
Le professeur Ahmed a souligné que le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique nécessite un suivi régulier des patients. Il a également mentionné l’existence de deux médicaments antifibrotiques capables de ralentir la progression de la maladie en réduisant la détérioration de la fonction respiratoire et en améliorant la survie.
Il est également essentiel d’apporter un soutien aux patients dès l’annonce du diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique, étant donné que cela peut représenter un choc émotionnel. Il convient de les aider à gérer leurs inquiétudes grandissantes, à s’adapter à l’évolution de la maladie et à se préparer.
En conclusion, la fibrose pulmonaire idiopathique est la forme la plus courante et la plus sévère des pneumopathies interstitielles diffuses idiopathiques. Sa prise en charge requiert une approche multidisciplinaire.
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