Sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, le Festival a été ouvert, jeudi soir à Alger, avec la participation de 17 voix prometteuses issues de 12 wilayas du pays. La ministre de la Culture, Soraya Mouloudji a affirmé, dans un message lu en son nom, que ce festival vise à « approfondir les liens de communication entre notre présent et notre histoire glorieuse ».
Elle a ajouté que la relance des activités du festival constitue une » revitalisation de l’art authentique, connu pour la diversité de ses couleurs, la douceur de sa mélodie et l’authenticité de sa matière, puisant ses racines dans notre riche patrimoine culturel qui a résisté à toutes les tentatives ourdies pendant la colonisation française pour effacer notre identité ».
La ministre a estimé que parler de la chanson Chaabi revêt une dimension profonde liée à la mémoire d’une nation et d’une génération et qu’elle constitue un pilier fondamental de notre identité algérienne.
Le commissaire du festival, Abdelkader Bendameche, a souligné le rôle du festival dans la formation, « contribuant depuis son institutionnalisation à valoriser ce genre musical dans le but de le préserver, en tant que patrimoine et de l’ancrer dans l’esprit des nouvelles générations, à travers les concours ». Un vibrant hommage a été rendu au Cardinal de la chanson Chaâbi, El Hadj M’hamed El Anka, avec l’interprétation de son chef-d’oeuvre, « El Hamdou lillah mabkache istimaar fi bladna ».
Le poète et parolier algérien, Yacine Ouabed était également au rendez-vous, pour une lecture de poèmes en arabe dialectal. La clôture a été signée par Mahdi Tamache, qui a enchanté le public par Istikhbar « Kalbi maadoum men hwak » et « ya dhif Allah red ledjwab ». Dédiée à Cheikh Menouar (1913-1971), cette 13e édition sera marquée par un hommage aux artistes, Abderrahmane El Kobbi et Kamel Bourdib.
La ville de Constantine, se prépare à accueillir la cinquième édition des « Journées Nationales du Court-Métrage » du 11 au 13 décembre 2024, sous le thème ...
Fort du succès de son dernier film Héliopolis, consacré aux massacres du 8 mai 1945 à Guelma, Sétif et Kherrata, Djaffar Gacem se lance dans ...
Saâda Arbane, survivante d’un massacre familial pendant la décennie noire, a révélé que l’écrivain Kamel Daoud s’est inspiré de son histoire personnelle pour écrire son ...