La session a été demandée par la Tunisie, la Norvège et la Chine. L’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, le Norvégien Tor Wennesland, ainsi que des représentants de l’entité sioniste et de la Palestine devraient y participer. Les Etats-Unis, qui avaient refusé une réunion d’urgence dès vendredi et proposé qu’elle se tienne mardi, « ont été d’accord pour avancer la réunion à dimanche », a précisé un diplomate.
Un peu plus tôt, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait assuré devant la presse à Washington que les Etats-Unis étaient « favorables » à ce qu’une réunion ait lieu « en début de semaine prochaine ».
« J’espère que cela donnera un peu de temps à la diplomatie pour apporter des résultats et voir si nous obtenons une vraie désescalade », a dit le responsable, qui avait dépêché la veille un émissaire à l’entité sioniste et en Palestine occupée.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des troupes sionistes ont cependant pénétré dans la bande de Ghaza dans le cadre de l’opération militaire en cours, avec déploiement de chars et blindés le long de l’enclave palestinienne.
La tenue de réunions virtuelles, pratique courante à l’ONU depuis mars 2020 pour cause de pandémie de Covid-19, requiert un consensus parmi les 15 membres du Conseil de sécurité. La réunion de vendredi avait été demandée par dix membres sur quinze du Conseil (Tunisie, Norvège, Chine, Irlande, Estonie, France, Royaume-Uni, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Niger et Vietnam).
aps