Ma Douleur, livre au titre sobre, évoque l’arrestation de Mohamed Ghafir à Paris le 9 janvier 1958 par la DST. Cet Algérien né en 1934, qui ayant refusé d’effectuer son service militaire dans l’armée française, fut emprisonné plusieurs fois à Fresnes, à la Santé, à Châlons-sur-Marne et dans le camp de rétention du Larzac, en tant que responsable du FLN en France. Ce cahier de doléances, rédigé sous forme d’un journal, où sont reproduits deux fac-similés du manuscrit original, recoupe les « événements » d’Algérie par le biais d’un seul homme, et c’est cela qui est d’un grand intérêt. Les rendez-vous militants de Mohamed Ghafir sont inscrits avec précision. Les noms de famille des résistants sont systématiquement effacés et gommés du cahier, preuve de la grande honnêteté de l’homme, qui, par ailleurs, ne mange pas à sa faim. En plus de se trouver quotidiennement objet de brimades racistes, les Algériens étaient taxés d’« étrangers ». Les policiers, munis de règlements préfectoraux, usaient en toute impunité de la force afin d’entraver leur liberté de circuler, sous peine de « ratonnades ».
Au cours du témoignage de Mohamed Ghafir dit Moh Clichy (son nom de code), le cauchemar de l’arrestation dérive vers une brutalité inouïe.
La ville de Constantine, se prépare à accueillir la cinquième édition des « Journées Nationales du Court-Métrage » du 11 au 13 décembre 2024, sous le thème ...
Fort du succès de son dernier film Héliopolis, consacré aux massacres du 8 mai 1945 à Guelma, Sétif et Kherrata, Djaffar Gacem se lance dans ...
Saâda Arbane, survivante d’un massacre familial pendant la décennie noire, a révélé que l’écrivain Kamel Daoud s’est inspiré de son histoire personnelle pour écrire son ...