Quand on ouvre le nouveau livre de Salah Selloum, c’est pour ne plus le refermer, qu’après avoir parcouru les 448 pages qui le constituent. Certes, on ne lit pas l’ensemble des textes qu’il comprend, mais on ne peut zapper aucune photo qui y figure sans y plonger profondément.
Le livre est riche aussi bien concernant les illustrations représentant la ville de Tizi Ouzou à travers les époques que de par les textes et les poèmes qui y sont insérés. L’ouvrage que vient de publier Salah Selloum est un beau livre, en grand format, intitulé «Tizi Ouzou, ma ville natale, sous le ciel infini du temps qui passe». Le temps est tellement passé vite que la ville de Tizi Ouzou et surtout la Nouvelle-Ville se sont tout simplement métamorphosées ces vingt dernières années. Ceux qui n’ont pas visité Tizi Ouzou depuis vingt ans ne la reconnaitront plus maintenant que tout s’est transformé, maintenant que son ciel est agrémenté d’un téléphérique et que des milliers d’immeubles ont poussé comme des champignons à la Nouvelle-Ville, sans compter l’activité commerciale de tous genres ayant connu une véritable explosion. C’est dire à quel point le livre de Salah Selloum est important pour titiller notre mémoire et pour apaiser notre nostalgie car qui n’a pas la nostalgie de Tizi Ouzou d’hier, celle du cinéma Djurdjura et l’Algéria ou encore le cinéma Studio, entre autres. À travers des photos et des textes, mais aussi des poèmes profonds, Salah Selloum prend le lecteur par la main et lui fait visiter ou revisiter c’est selon, une ville mythique qui n’existe peut-être plus, sauf dans les mémoires. Ce recueil illustré de Salah Selloum s’ouvre sur un poème d’une chanson d’Arezki Bouzid intitulé «Tizi Ouzou, mes frère»: «La ville de Tizi Ouzou, O mes frères comme elle est belle, sa beauté est comme un poème, son nom est célèbre dans le pays». Le chanteur Arezki Bouzid résume de fort belle manière ce que le lecteur ressentira en feuilletant le livre de Salah Selloum. Ce dernier est divisé en cinq chapitres pour faciliter la lecture et la visite guidée au lecteur. Il s’agit d’abord d’aller sur les traces de la ville de Tizi Ouzou avant d’évoquer son saint patron et ses édifices mythiques. Puis, il s’agira de plonger dans Tizi Ouzou entre hier et aujourd’hui. Après quoi, l’auteur nous invite à pérégriner dans Tizi Ouzou à travers les vers et les mots avant de terminer en évoquant les légendes locales comme Sidi Belloua entre autres. L’auteur présente également des personnalités et des personnes ayant marqué la ville: Si Moh El Kechai, Mansour Abtouche, Charles Deckers, Moh L’agneau, Mohamed Zemirli, etc. Pour réaliser cet ouvrage, l’auteur s’est beaucoup documenté et a puisé dans de nombreux livres de référence à l’instar de «Récits de la Kabylie» de Carrey Emile, «C’était une longue fidélité à l’Algérie» de Duval Armand, «Chroniques tizi ouzéennes» de Crescenzo Jean, «Soixante années de lutte» de Si Moh El Kechai, «Histoire de Tizi Ouzou, des origines à 1954» de Mohand Seghir Fredj, «Villages de Kabylie, Ath Yanni et Taguemount Ouazouz» de Henri Genevois etc.
Source: L’Expression.
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