L’auteur a connu la brutalité et les injustices de la guerre. Après l’indépendance, Il s’est vu, avec ceux de sa génération, chargé de mener la bataille du développement dans un pays laissé exsangue après 132 ans d’occupation et plus de 7 ans de guerre. Il s’y est attelé corps et âme, comme l’ont fait ceux qui ont mené la bataille pour la libération nationale. Soixante ans après l’indépendance, ce peuple martyr n’a pas encore trouvé ses marques et se cherche toujours. Cette nation peine à s’arrimer à la modernité. Une gouvernance minée par la corruption et l’incompétence aggrave la situation socio-économique, politique et culturelle du pays. À travers cet ouvrage, l’auteur montre de l’intérieur, les aberrations d’un système rentier et inique qui a pris en otage un peuple amnésique, en lui confisquant son histoire et son avenir. Il relate les itinéraires de vie des siens confrontés à un monde implacable pour les faibles et complaisant pour les puissants. Il parle de sa région, la Kabylie chère à son cœur, de ceux qui luttent pour leur identité, leur culture. Il parle de cette Algérie qu’il chérit. Il montre enfin les lâchetés, les renoncements et les trahisons de la génération d’après indépendance.
Boukhalfa Belaloui est né dans les années 1950 à Tissira, en Kabylie. Après sa naissance, sa famille s’installe à Sidi Aich, dans la vallée de la Soummam, qu’il quitte pour Alger afin de poursuivre ses études secondaires et universitaires. Titulaire de diplômes en sociologie et en gestion d’entreprise, il s’installe définitivement dans la capitale où il entame et poursuit une carrière dans le bâtiment, d’abord dans le secteur étatique où il occupe le poste de directeur des ressources humaines d’un groupe de 8000 employés puis dans le secteur privé, où il crée sa propre entreprise. Marié et père de 4 enfants, il emploie sa retraite à l’écriture.
La ville de Constantine, se prépare à accueillir la cinquième édition des « Journées Nationales du Court-Métrage » du 11 au 13 décembre 2024, sous le thème ...
Fort du succès de son dernier film Héliopolis, consacré aux massacres du 8 mai 1945 à Guelma, Sétif et Kherrata, Djaffar Gacem se lance dans ...
Saâda Arbane, survivante d’un massacre familial pendant la décennie noire, a révélé que l’écrivain Kamel Daoud s’est inspiré de son histoire personnelle pour écrire son ...