Certaines histoires impétueuses, insoucieuses des convenances, prennent des chemins d’écoliers avant d’atteindre leur cible. « La pieuvre » est de celles-là, audacieuse et résolue comme la jeunesse, terrifiante et cruelle comme la vie quand elle s’en prend à l’innocence.
Deux jeunes pigeons roucoulaient de cœur tendre, lorsque l’intolérance incarnée croisa leur route. Yousra, lycéenne enjouée, passionnée par ses études et Yanis, jeune transplanté de France en Algérie pour répondre aux exigences paternelles, découvrent les prémisses de l’amour, quand soudain la fureur de « la décennie noire » les rattrape. Tapie dans l’ombre, la bête immonde hantera bientôt le village de ses ténèbres.
Ce roman s’ouvre sur une scène magistrale qui illustre le drame latent. Salima Mimoune sait y planter le drapeau de la discorde qui met fin au paradis du village et des jeunes tourtereaux. D’un style incandescent, sans détour, poétique, elle maintient le suspens et nous replonge dans les heures terrifiantes qui mirent l’Algérie à feu et à sang. Le lecteur n’est pas prêt d’oublier ces pages denses, animées par la force de la jeune héroïne et de son fidèle Roméo luttant contre la tempête aveugle qui emporte le village et leurs espoirs.
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