Né en 1938, l’auteur a été le plus jeune détenu politique en France de 1957 à 1962 d’où son surnom « Bambino ». Après l’indépendance, il occupe le poste de conseiller au bureau politique du FLN de 1963 à 1965 sous la direction de Hadj Benalla et Mourad El Amoudi, ainsi que président du Mouloudia Club d’Alger durant la même période. Il est également diplômé de l’institut des sciences sociales de Moscou, en 1972, et titulaire d’un doctorat de sociologie à la Sorbonne en 1977. Ayant fait partie d’une délégation officielle en Chine en 1964, l’auteur a connu et côtoyé les grands noms de la diplomatie algérienne et y consacre tout un chapitre avec une cinquantaine de biographies. En guise d’hommage aux diplomates ayant porté haut la cause algérienne, à leur intelligence, patriotisme et savoir-faire, l’auteur apporte des éclairages sur plusieurs questions dont le triomphe de la diplomatie à l’ONU, son influence sur l’opinion des sociétés civiles des pays européens, l’élan de solidarité de l’ex-URSS, la Chine, des pays socialistes de l’Europe de l’Est, des pays arabes, afro-asiatiques et de l’Amérique latine. « J’étais redevable à ces militants-diplomates qui étaient engagés politiquement. Qu’ils soient délégués ou représentants du FLN, chefs de mission, diplomates après la création du GPRA ou ambassadeurs après l’indépendance, ils avaient une haute conscience des enjeux politiques et un grand savoir-faire qu’ils ont mis au service de la cause algérienne».
L’auteur précise que son livre qui enrichit la bibliographie historique n’a pas pour but de relater les événements officiels mais plutôt de dévoiler des histoires et vérités peu connues. «La diplomatie c’est d’abord la ruse et l’intelligence, le tact et le savoir-faire. L’attitude des diplomates algériens était irréprochable et ils ont pu gagner le respect des dirigeants du monde entier dès 1955 à la conférence de Bandung». L’auteur a évoqué plusieurs aspects de son nouveau livre à l’exemple de la préparation et du retentissement mondial vers le non-alignement, la rétrospective des négociations entre le FLN-GPRA et le gouvernement français ainsi que la chronologie des sessions et des résolutions adoptées à l’ONU ou encore l’action d’Abdelkader Chanderli et de M’hamed Yazid pour convaincre John Fitzgerald Kennedy, en 1960, à se prononcer en faveur de l’indépendance de l’Algérie.
Source: L’Expression.
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