Samira Bendris-Oulebsir, auteure et éditrice, raconte et se raconte, -peut-être sans le vouloir – une vie, la sienne, la nôtre, par procuration, peut-être… sans forfanterie, ni fioritures, dans un style simple, mais beau.
Huit nouvelles et beaucoup de sentiments : la sympathie des êtres, l’amour de l’humain, la colère, la tristesse, la joie, la révolte, la prise de conscience, la nostalgie, la résilience… tout y est, c’est en fait la spontanéité pudique d’une femme qui a décidé de tout déballer ou presque. Pour se faire plaisir, nous faire plaisir. Par le pouvoir des maux, Hayet, une vie écorchée,
Les Assises internationales de la parole, Et si les quatre mousquetaires revenaient ?, Celle par qui les ennuis commencent, Paris-Montpellier-Alger, Yemma, Femme, Sois belle et Exprime-toi !, des thèmes nourris par la société, des textes d’une douceur exquise, des mots qui choquent, s’entre-choquent, endolorissent, apaisent… comme des maux ! Samira se livre avec humilité : «Chacune de ces nouvelles a été écrite en un temps T de la vie, dictée par une envie du moment de coucher un sentiment donné sur du papier, pour soi et peut-être pour l’éternité…»
L’auteure ne redoute pas le lecteur, elle le considère comme un confident «qui saura écouter et peut-être comprendra notre si grand besoin de raconter…». Par le pouvoir des mots, un recueil de nouvelles de 91 pages, édité chez El Ibriz en 2022. Le livre, qui est à lire avec délectation, sera présent au prochain SILA.
La ville de Constantine, se prépare à accueillir la cinquième édition des « Journées Nationales du Court-Métrage » du 11 au 13 décembre 2024, sous le thème ...
Fort du succès de son dernier film Héliopolis, consacré aux massacres du 8 mai 1945 à Guelma, Sétif et Kherrata, Djaffar Gacem se lance dans ...
Saâda Arbane, survivante d’un massacre familial pendant la décennie noire, a révélé que l’écrivain Kamel Daoud s’est inspiré de son histoire personnelle pour écrire son ...