D’ou il est requis de croire au rêve ou au signe qui se révèle à l’aube de la promesse après la longue nuit de l’espérance. Et lorsqu’il est là l’amour idéal, il ne peut échapper à l’implacable réalité d’une rupture ou d’une brutale déchirure et qui engendre les vers d’une émouvante poésie pour l’être cher… disparu : » Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » que la dame de lettres Nna Djouher Amhis Ouksel emprunte à Alfred de Musset (1810-1857), ce poète du mouvement culturel du XVIII siècle de la période romantique pour consoler son amie, la poétesses Fouzia Laradi et honorer ainsi la mémoire de Kamel, le passé et l’éternel (2d. Elfairouz).
La poétesse Fouzia Laradi entame l’année nouvelle sans le Kamel de sa vie. Et dans cet ordre d’idées, quoi de plus beau qu’un recueil de poésies, en français et en arabe, pour y honorer ce « papillon blanc » qui n’est autre que son époux en souvenir des jours heureux.
N’est-ce pas là, le cadeau d’une vie à deux avant que le destin n’ordonne à la faucheuse de se mêler? il est vrai qu’un recueil de lyre symbolise l’amour mais aussi la fidélité d’être » unis à l’infini » et aide l’autrice affligée à sécher ses larmes et à s’apaiser l’âme de sa tragédie » Kamélienne ». Pais aux âmes accablées.
Réveil D’Algérie.
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