Dans son dernier ouvrage « Aïzer, un enfant dans la guerre », publié en langue arabe, le romancier Mohamed Sari présente, à travers un récit autobiographique, une vision historique de la ville de Cherchell durant les dernières années de la Guerre de libération nationale et les premiers jours de l’indépendance, braquant les projecteurs sur une des plus importantes étapes de transition dans l’histoire de l’Algérie contemporaine.
Dans cet ouvrage de 365 pages, paru récemment aux éditions égyptiennes « El Aïn », l’auteur revient sur son enfance dans un village rural sur les hauteurs de Cherchell à Tipasa, dans la région d’Aïzer, durant les dernières années de la Révolution et les premiers jours de l’indépendance, en mobilisant ses réminiscences des événements les plus marquants de sa vie.
Il raconte comment sa famille a été chassée de ses terres et condamnée à l’exode par la France coloniale, qui a bombardé son village au napalm en plein hiver, forçant toute la population, vieillards, femmes, enfants et nourrissons, à fuir en traversant l’oued Aïzer en furie. Un épisode qu’il évoque comme le souvenir le plus funeste qu’il garde des dernières années de la Révolution.
De ce tragique événement, il rapporte le témoignage de sa mère.
Le roman pourrait paraître différent du reste des œuvres de Sari, sauf que l’écrivain a préservé, comme à son accoutumée, l’esthétique littéraire en terme d’imagination et de récit. Et comme le texte se veut des toiles qui reflètent l’Algérie de l’époque, l’écrivain a eu recours à la description basée sur la remémoration des souvenirs, appuyée parfois par les dialogues, ainsi que sur plusieurs scènes dramatiques relatives à la souffrance des Algériens.
Né en 1958, le romancier, l`académicien, le traducteur et le critique littéraire Mohamed Sari a publié plusieurs romans en arabe, dont « Sur les montagnes de Dahra » (1983) , « La tumeur » (2002) et « El Kilaâ El Mouta`akila » (2013) et en Français, » Le labyrinthe » (2000). Il a traduit également de nombreuses œuvres du Français vers l’Arabe de célèbres romanciers algériens.
Sari qui enseigne la littérature arabe à l’Université Alger 2, a publié plusieurs ouvrages académiques de critique, dont « A la recherche d’une nouvelle critique littéraire » (1984), « Les peines de l’écriture » (2007) et « Essais sur la pensée, la littérature et la critique » (2013).
APS.
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