Le bilan du mandat de F. Gouyette (remplacé par Stéphane Romatet), Ambassadeur de France en Algérie, est pour le moins maigre voire insignifiant et ne laissera pas de traces concrètes, sur aucun registre, une espèce de page blanche dans les relations tumultueuses entre les deux pays. Pourtant, lors de sa nomination, d’aucun attendait beaucoup de ce diplomate trempé, « arabophone et arabophile » en lieu et place de ses prédécesseurs comme B. Bajolet coordonnateur du renseignement puis Directeur de la DGSE et X. Driencourt, promoteur de la « diplomatie des visas », plutôt spécialisé dans le renseignement et le rapport de force comme l’attestent leurs publications et leurs interventions médiatiques, après avoir pris leur retraite.
Le point culminant de son mandat fut la préparation de la visite du Président A. Tebboune à Paris, reportée à plusieurs reprises et non encore datée à ce jour ! Il aurait pu « surfer » sur l’entente des deux Présidents qui « se sont résolument engagés dans la voie de l’apaisement et de la conciliation » pour dynamiser les relations dans tous les domaines (économiques, culturels, de défense et de sécurité, de la fluidité migratoire…) or à cet endroit, force est de constater l’échec cuisant de sa démarche construite sur des instruments obsolètes (Commission, Haut conseil…) et inefficaces, dans une relation unique entre l’Algérie et la France. Il n’a, peut-être, pas été suivi et soutenu par sa propre tutelle et les autres administrations centrales, concernées par les dossiers mais avait-il la capacité de changer d’instruments et de démarches…
Il l’écrira certainement dans un livre confession, après sa retraite, comme cela semble être une tradition pour les ex-ambassadeurs mais il souligne avec force « le lien spécial qui unit nos peuples » qui n’est malheureusement pas suivi d’une vision, d’une démarche et d’instruments spéciaux pour atteindre ces objectifs, puisqu’on continue à vouloir nous vendre des concepts creux de refondation, de réconciliation, de tourner la page et de voir le futur !
Les relations extra-diplomatiques, qu’il a cité pour les avoir tissées, durant son mandat, relèvent plus d’un mode orientaliste comme les carnets de voyage de Pierre Loti, officier de marine et écrivain qui à la fin de l’année 1869, à bord du bateau école à hélice le Jean-Bart, découvre Alger. Souhaitons, cependant, bon vent pour cet ex-ambassadeur dans son nouveau voyage à la tête de l’Institut du Monde Arabe à Paris.
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