Saad Mihoub a indiqué que les dossiers de ces deux monuments culturels ont été présentés, dernièrement, à la commission nationale chargée des propriétés culturelles du ministère de la Culture et des Arts, annonçant qu’une visite de terrain sera consacrée prochainement aux deux vieux ksour, par une commission technique spécialisée du ministère pour examiner les monuments et les inventorier.
Il est attendu que les deux ksour, qui débordent encore d’activité et où de nombreuses habitations sont encore habitées, seront classés comme secteurs culturels protégés, après leur classement comme patrimoine culturel national, une opération qui suivra, avec la préparation d’une étude spéciale sur le plan permanent de préservation et de revalorisation du secteur protégé des ksour au vu de leur importance architecturale, archéologique, touristique et historique, selon la même source.
L’opération de classement des deux monuments implique également leur enregistrement sur la liste d’inventaire du patrimoine et des biens culturels nationaux et la mise en place d’un outil de gestion et de protection de ce patrimoine matériel et la préservation de sa valeur historique, culturelle et architecturale en raison des nombreuses caractéristiques, dont leurs positions au milieu d’oasis et l’existence de gravures sur roches dans leurs périmètres, l’aspect architectural islamique ancien de leurs vieilles constructions en argile, leurs bibliothèques de manuscrits et leurs nombreuses zaouias d’apprentissage du Coran, a-t-il souligné.
Le ksar de Tiout a été édifié il y a 9 siècles, alors que celui de Sfissifa a été fondé au Xe siècle. De nombreux oulémas ont fréquenté les zaouias religieuses des ksour, partant de leur grand rang scientifique et religieux, a ajouté le même responsable.
aps