Toufik Hamoum, ancien directeur du Centre national de recherche en archéologie (Cnra) a été élu pour un troisième mandat à la tête de ce Conseil scientifique lors de la 8e réunion des Etats parties de l’Unesco sur cette convention, tenue virtuellement du 7 au 9 juin.
Ce Conseil scientifique consultatif œuvre à accompagner les projets de valorisation et de protection du patrimoine culturel subaquatique dans les pays membres de la convention de l’Unesco de 2001.
Lors de cette réunion la commission des Etats parties a adressé ses remerciements à l’Algérie pour avoir accueilli la première réunion extraordinaire du Stab en 2019 et félicitent le Conseil pour les efforts et le travail fournis durant l’année écoulée dans des conditions particulières imposées par la pandémie de Covid-19.
Le Conseil a également présenté sa stratégie pour la décennie des nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).
Enseignant à l’Institut d’archéologie de l’Université d’Alger, Toufik Hamoum est membre du Conseil consultatif scientifique et technique de la convention Unesco de 2001 pour la protection du patrimoine culturel subaquatique, qu’il préside, membre du comité international Unesco pour la protection du patrimoine culturel subaquatic aux Bancs Skerki (sud de l’Italie), et expert du patrimoine culturel auprès de l’Icesco.
Adoptée en 2001, la convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique est un instrument juridique pour lutter contre les pillages, la destruction, et l’exploitation commerciale du patrimoine subaquatique au niveau international.
Une soixantaine de pays ont ratifié cette convention depuis son adoption dont l’Algérie en 2015.
aps