S’exprimant sur la situation générale du pays, l’organisation patronale a soutenu dans sa Déclaration que « le programme de redressement en vigueur obtient des solutions qui pourraient faire redécoller notre pays », et ce, malgré « la liste des difficultés et des blocages qui empêchent le pays d’exploiter tout son potentiel et d’avancer ».
A cet effet, la CNPA a soutenu que le pays a besoin « plus que jamais de mobiliser ses compétences pour imaginer, penser et conduire une nouvelle politique économique et sociale en vue de renforcer nos capacités productives et conforter la paix sociale ».
Dans ce contexte, il a noté également que « le choix fixé au plus haut niveau de l’Etat pour impliquer la jeunesse dans la vie publique et politique » s’est traduit, selon elle, par un « engouement pour les élections législatives anticipées », tout en soutenant que « cet objectif d’inclusion et de participation effective de la jeunesse, dans un pays ou 70 % de la population a moins de 30 %, est nécessaire au renouvellement des élites politiques et parlementaires ».
Tout en rappelant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune s’est attelé, dès son installation, « avec conviction et détermination à redonner espoir à tous les Algériens et à tous les acteurs économiques et sociaux », la CNPA a qualifié cette tâche de « titanesque après 20 ans de laisser faire ».
« La feuille de route retenue énonce clairement que l’Algérie aujourd’hui a besoin d’une redéfinition totale de son projet politique, économique et social de la nouvelle République. L’option stratégique en vigueur des plus hautes autorités affirme sans détour que les prochaines années seraient décisives pour corriger les dysfonctionnements des institutions de l’Etat, notamment en charge du développement économique et social », a relevé en outre la Confédération.
Pour « rompre avec le fatalisme et impulser dans notre pays une nouvelle donne en matière d’accès aux facteurs d’investissement et de production », la CNPA a plaidé pour « une émergence concertée et consensuelle d’un nouveau modèle de croissance inclusif où le patronat a toute sa place et portant toutes ses responsabilités en qualité de créateur d’emplois et de richesse ».
Il est attendu, selon la Confédération, l’implication des organisations patronales dans l’élaboration des politiques publiques, estimant que « le dialogue social doit être la source des politiques publiques à mettre en œuvre ».
aps