Dr Mourad GOUMIRI.
Tous les spécialistes sont unanimes à déclarer que la pandémie du covid-19 n’est pas terminée ! Ces cris d’alarme ne semblent être pris au sérieux, par la population vaccinée ou non mais également par les pouvoirs publics qui se contentent de prodiguer des « conseils » de port du masque, sans obligation, jusques et y compris, dans les espaces administratifs publics (poste, mairie, sociétés publiques…). Pourtant, il est clair que le nombre d’infections augmente, de jour en jour, sans que ce nouveau variant ne soit mortel et c’est peut-être l’explication de cette position du « wait and see » observée actuellement. Mais la rentrée scolaire est à nos portes et quelque sept millions de nos enfants devront être accueillis dans plusieurs centaines de milliers d’établissements scolaires (primaires et secondaires) ainsi que le corps enseignant et les administratifs. Cette remarque peut être étendue aux universités et aux établissements d’enseignement professionnel, qui, également, se chiffrent en centaines de milliers de personnes, tous corps confondus.
Dès lors, beaucoup de questions nous interpellent et notamment sur l’existence d’un plan de prévention dans ces établissements à haut risque de promiscuité ? La logistique induite (masques, gels, gants…), par ce plan, s’il existe, est-elle disponible ? Qui sera chargé de sa mise en œuvre ? La nécessaire coordination entre les administrations centrales et locales des ministères concernés (santé, éducation, intérieur) a-t-elle été envisagée et des réunions opérationnelles sont-elles programmées ? Toutes ces questions et bien d’autres doivent être posées, en toute transparence et des solutions doivent être préparées en cas de détérioration de la situation sanitaire, sans attendre que la catastrophe nous tombe sur la tête et que des solutions d’urgence soient prises à l’emporte-pièce. Il s’agit de développer des capacités d’anticipation qui précèdent l’événement et non d’attendre qu’il n’arrive pour réagir ! Il est donc vital de prendre le « taureau par les cornes » et de construire un véritable plan d’intervention à l’instar du plan ORSEC, pour nous préparer au pire, en souhaitant, intérieurement, qu’il n’arrive. L’adage populaire « prévenir plutôt que guérir » prend, à cet endroit, tout son sens.
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