Phénomène de la sur-facturation, régulation des importations.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, samedi soir, lors de son entrevue avec des médias nationaux, le phénomène de la surfacturation et de la régulation des importations.
Concernant la surfacturation pour le transfert illégal des devises, le président Tebboune a relevé que ce phénomène avait, sensiblement, reculé ces dernières années, grâce aux efforts consentis en termes de contrôle du commerce extérieur.
De 2020 à ce jour, le montant global de la surfacturation est estimé à moins de 400 millions USD, une baisse sensible en comparaison avec les années précédentes, a-t-il précisé, en ajoutant que le phénomène de la surfacturation avait pris des proportions dangereuses durant la période allant de 2009 à 2019, dépassant 30% des factures déclarées, selon des rapports d’instances internationales.
Selon lui, le recul du phénomène de la surfacturation ces dernières années est dû à l’efficacité des mécanismes de contrôle du commerce extérieur qui, auparavant, étaient absents, en plus de l’abrogation des lois ouvrant des brèches permettant des dépassements en matière d’importation.
Dans ce cadre, il a souligné que « certaines parties sont nostalgiques de cette époque qui est révolue, grâce à des hommes qui défendent le pays et les acquis du peuple ». Et d’ajouter que l’Etat demeure « aux aguets » de ces pratiques, faisant observer qu’une nouvelle approche avait été adoptée, pour traiter avec les personnes précédemment impliquées dans le phénomène de la surfacturation, celle-ci étant axée sur des compromis pour recouvrer les fonds détournés et enfin, tourner la page.
Régulation des importations
A une question sur le Haut conseil de régulation des importations, le président a souligné qu’il constituera un espace de coordination et de concertation entre les différents secteurs concernés par la régulation du domaine de l’importation, évitant les décisions individuelles qui pourraient engendrer des fluctuations sur le marché.
L’objectif est de protéger la production nationale sans créer de pénurie sur le marché, a soutenu le président de la République, soulignant que les quantités à importer seront déterminées de manière complémentaire aux quantités produites localement.
A cet égard, le président de la République a souligné l’importance de préserver les acquis réalisés dans le domaine de la production nationale, afin de préserver « l’autonomie du pays ». « Nous ne recourrons ni au Fonds monétaire international ni à la Banque mondiale », a-t-il souligné.
APS.
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