« Les instituts et écoles du secteur assureront la formation de 9.827 stagiaires dans différents métiers de la pêche et des productions halieutiques », a indiqué le ministre, en procédant au lancement des cours à l’Ecole de formation technique de pêche et d’aquaculture de Cherchell, en compagnie du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, et du wali de Tipasa, Aboubakr Seddik.
Ce nombre de stagiaires se répartissent à raison de 2.750 nouveaux inscrits dans la navigation (conduite de bateaux), opérations de pêche, conduite et maintenance des moteurs de propulsion des bateaux et accessoires, et aquaculture et plongée professionnelle, et 4.652 professionnels en formation de mise à niveau sur des sites proches de leurs lieux de travail.
A cela s’ajoutent plus de 2.140 inscrits en mode de formation à la carte dans les spécialités de l’aquaculture en milieu marin et intégrée aux activités agricoles, la maintenance des moteurs, la sécurité maritime, l’utilisation des appareils électroniques pour la navigation et la pêche, et transformation et valorisation des produits de la pêche, a détaillé le ministre.
Par ailleurs, quelque 285 stagiaires diplômés du secteur poursuivront leur formation dans le cadre de la formation de base et continue, tandis que 18 formateurs bénéficieront d’une formation capacitaire dans le domaine de la pêche hauturière, en application d’accords de coopération internationale.
S’agissant des conventions signées avec le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, M. Salaouatchi a exprimé sa « satisfaction » à l’égard des résultats obtenus, notamment concernant l’ « actualisation de la nomenclature de la formation, et l’intégration des spécialités d’exploitation et transformation du corail rouge, et a soudure sous-marine, de même que le développement de l’aquaculture dans les zones désertiques ».
Le secteur de la pêche et de l’aquaculture a, également, signé une convention avec le ministère de la Justice, couronnée par le lancement de la formation de 36 détenus et employés de l’établissement pénitentiaire de la wilaya d’Adrar, en plus de la programmation de la formation de 500 détenus, au niveau national, dans le domaine de l’aquaculture intégrée à l’agriculture, en vue de faciliter leur réinsertion sociale après expiration de leur peine.
A son tour, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a estimé que la « consécration des objectifs du secteur de la pêche est tributaire de la disponibilité d’une ressource humaine qualifiée », notant que la nomenclature de formation du secteur a prévu huit (8) formations dans le domaine, dont l’aquaculture en bassins, l’ostréiculture, les produits piscicoles, les poissons d’ornement, et le ramendage des filets de pêche.
Les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels assurent, également, de nombreuses spécialités en relation avec l’activité de la pêche, dont la mécanique de réparation des bateaux de pêche et des yachts, la mécanique et la réparation des engins marins, et la maintenance des bateaux de pêche et des yachts, en plus de formations qualifiantes de courte durée dans le domaine de l’aquaculture et de la pêche.
APS.