Dr Mourad GOUMIRI.
Les experts dans le domaine touristique, réunis en congrès, ont conditionné le développement du tourisme à la levée des visas pour les touristes ! En admettant que le problème de l’obtention du visa est un des problèmes qui entrave le développement du secteur, cette réalité pose le problème diplomatique de la réciprocité et donc de la souveraineté nationale. En effet, notre pays a toujours considéré que la réciprocité était de rigueur dans nos relations avec tous les pays étrangers. En d’autres termes, si un pays instaure un visa à nos ressortissants, l’Algérie instaure immédiatement un visa pour les ressortissants de ce pays. C’est une règle universelle que la plupart des pays mettent en œuvre, sauf… dans les pays fortement touristiques et qui dépendent pour l’équilibre de leur balance des paiements des devises ramenées par l’industrie touristique (le tourisme de masse). Cette approche peut parfaitement être comprise, pour cette catégorie de pays (Egypte, Tunisie, Maroc, Turquie, pays africains…) qui négocient avec les pays d’origine des touristes des conventions consulaires qui permettent l’afflux de touristes sans qu’ils n’exigent le même traitement pour leurs propres ressortissants.
Notre pays est-il dans la même problématique ? Personnellement je ne le pense pas ! En effet, d’ici que le tourisme devienne le deuxième poste de notre balance des paiement (invisibles) il coulera des siècles encore, tant nous sommes loin des standards internationaux dans le secteur. En outre, il me semble que notre pays doit tabler, dans ce domaine, sur une politique de tourisme thématique, réservée aux visiteurs les plus nantis plutôt que de choisir le tourisme de masse dont les effets pervers ne sont plus à démontrer, compte tenu des gisements uniques dont notre pays regorge (Déserts d’ergs et de regs notamment). A cet endroit, il importe que les services consulaires, à travers le monde, déploient des efforts importants pour le traitement et la délivrance de visas, qui ne devraient pas dépasser la semaine, afin de permettre une attractivité maximum. En outre, une révision complète de notre pratique commerciale doit être consentie, de manière à négocier avec les grands « Tour operators » de manière à les impliquer dans des politiques de tourisme de groupes plutôt que des individualités. C’est à ce prix que le problème de la réciprocité devra être surmonté et concilié avec les principes diplomatiques qui de tout temps ont régis notre pays.
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