Les industriels dont les unités de production sont situées sur le bassin versant d’oued El-Harrach sont exhortés de se conformer aux normes de l’environnement et de contribuer activement à la dépollution de cette rivière.
En dépit des efforts déployés, la problématique de la dépollution de oued El Harrach reste entière, d’après la ministre de l’environnement et des énergies renouvelables, Samia Moualfi. Lors d’une journée d’études et de sensibilisation, ce lundi 12 septembre, à Alger, en direction des unités industrielles du bassin-versant d’oued el Harrach, elle a signalé qu’une solution efficiente et radicale à cette problématique est une urgence. «La rencontre d’aujourd’hui, c’est pour créer un espace participatif d’efficacité et d’efficience entre les départements ministériels concernés et les industriels autour de l’aménagement et de la dépollution de oued el Harrach. C’est un projet citoyen et d’Etat qui figure parmi les priorités nationales», assure-t-elle, rappelant que c’est l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. En plus des déchets domestiques, déplore-t-elle, l’oued el Harrach capte également des rejets liquides industriels bruts, ne faisant l’objet d’aucun traitement au préalable par les unités de production. A cause de cela, même si les travaux d’aménagement de cette rivière ont atteint les 95%, le projet d’oued el Harrach, relancé en 2021, reste «hypothéqué».
«Cela va continuer tant que l’oued est pollué. C’est pour cette raison que chaque secteur est appelé à proposer des solutions dans le cadre d’une méthode sectorielle participative et consultative, chapeautée par le ministère de l’environnement et où le ministère de l’Intérieur, de l’énergie, des travaux publics et de l’industrie sont partie prenante », explique-t-elle.
La dépollution de oued El Harrach, estime-t-elle, doit se baser sur trois actions principales : le recensement des unités industrielles polluantes, la mise en œuvre du programme d’inspection des unités de production et l’amélioration de leur état en les obligeant notamment à installer des stations de prétraitement des rejets industriels. «L’installation de ces stations connaît une avancée très timide. Pourtant, c’est une condition sine qua non afin que les rejets industriels soient traités par la station d’épuration de Beraki. Cette dernière est conçue pour traiter les rejets domestiques et non-industriels bruts. Ces derniers, s’ils ne font pas l’objet d’un prétraitement de la part des unités de production, risquent d’endommager cette station qui a nécessité un investissement de 12 milliards de DA», prévient-elle.
Source: Horizons.
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