Pommes : comment l’Algérie est passée de l’importation à l’autosuffisance

L’interdiction d’importer les pommes en 2013 a permis à l’Algérie de renforcer sa production locale. Ce choix stratégique a mené à l’autosuffisance et ouvre la voie vers l’exportation.

Les wilayas de Batna et Khenchela ont joué un rôle central dans cette transition. Elles produisent chacune plus de 180 000 tonnes de pommes par an.

De nombreux agriculteurs ont investi dans l’extension des vergers. L’utilisation de techniques modernes a aussi amélioré la qualité et les rendements. En 2023, l’Algérie a produit 575 900 tonnes de pommes, selon le site Tridge. Ce chiffre représente une hausse de 4,8 % par rapport à 2022.

L’Algérie est aujourd’hui le 3ᵉ producteur africain de pommes et se classe au 28ᵉ au niveau mondial. Ces résultats confirment l’efficacité de sa politique agricole. Le département américain de l’Agriculture a estimé la production mondiale à 84 millions de tonnes pour 2024-2025. La Chine, avec 48 millions de tonnes, reste leader mondial.

L’Union européenne produit 11 millions de tonnes, les États-Unis 4,9 millions et la Turquie 4,15 millions. Ces pays dominent toujours le marché international. Côté prix, le site Agro Market 24 indique que le kilo de pommes s’est vendu entre 1 et 4 dollars en 2024, selon la variété, la qualité et la saison.

Les prix fluctuent selon l’offre et la demande. Ils sont généralement plus élevés hors saison et baissent lors des récoltes abondantes.