Pourquoi Air Algérie a-t-elle créé une filiale pour les vols intérieurs ?

Cette annonce était attendue et à la fois bien en retard ! En effet, il y a plusieurs années en arrière les autorités économiques avaient créé une compagnie aérienne autonome, puis l’avaient supprimée en catimini au bout de quelques mois d’exercice, après d’énormes investissements gaspillés : Changement des couleurs et de logo, tenues des personnels, peintures des avions, guichets spécifiques, réservations, billetterie…
La seule réflexion qui vient à l’esprit est que notre pays a tiré la leçon de ses échecs ! En effet, dans le cas du transport aérien, le même avion est très souvent utilisé pour des vols intérieurs et extérieur (Alger-Paris, Paris-Oran, Oran-Alger) en fonction des besoins de la clientèle et des moyens techniques (appareil, personnel, maintenance, Kérosène…).
Cette faculté permet à la compagnie d’utiliser au mieux la flotte disponible, de rendre rentable la gestion des vols tant intérieure qu’extérieur et de mutualiser les coûts fixes afin d’éviter que les appareils ne soient pas remplis au maximum.
Tout le monde peut comprendre qu’Air Algérie veuille créer une filiale pour passager, pour ses vols intérieurs, pour mieux desservir le territoire national et notamment les villes intérieures les plus excentrées (Béchar, Tébessa, Ouargla, Tamanrasset…) et le même raisonnement est valable pour le fret.
Mais, un précédent catastrophique a donné naissance à Tassili Airlines que Sonatrach a créé pour ses propres besoins exclusifs. On aurait mieux fait de passer un contrat entre ces deux entreprises pour mieux prendre en compte les besoins spécifiques de cette société pétrolière sensible.
La décision de créer Domestic Airlines, filiale à 100% d’Air Algérie, vient mettre un terme à ce gaspillage sans porter préjudices aux besoins spécifiques de la Sonatrach. La nouvelle compagnie héritera de toute la flotte de Tassili Airlines et de l’acquisition en 2026 de 16 nouveaux ATR 72 600, pour répondre aux besoins grandissants des vols domestiques.
Cependant, le problème des tarifs (subventionnés) reste entier, car il n’est pas seulement économique, mais de justice sociale entre tous les citoyens de notre pays, là où ils habitent.
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